Bac 2024 : sujets corrigés de l'épreuve de spécialité HGGSP 🎓

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Voici des éléments de réponses possibles pour les sujets proposés.

Dissertation sujet 1 : Coopérer dans les nouveaux espaces de conquête depuis les années 1970

Conseils de méthode :

  • Le sujet qui semble compliqué au premier abord, mais qui repose essentiellement sur le troisième chapitre du thème, même s’il n’est pas interdit de chercher des éléments dans les autres chapitres du thème, mais aussi dans les chapitres de tronc commun.
  • Bien comprendre « nouveaux espaces de conquête » : il s’agit à la fois des océans et de l’espace.

Introduction

  • Accroche :
    4 juin 2024 : la sonde chinoise sur la face cachée de la Lune a prélevé des échantillons et doit les rapporter sur Terre. Une prouesse technique qui peut faire de la Chine la première puissance spatiale à l’horizon 2030, comme l’a promis Xi Jin Ping.
  • Problématique :
    Dans quels buts et sous quelles formes les différentes puissances mondiales collaborent-elles dans les domaines spatial et maritime ?

I- Un arsenal juridique pour de nouveaux territoires : des espaces de liberté

  • 1970, ONU déclare haute mer patrimoine mondial. 1982, convention de Montego Bay (délimitation des ZEE et des eaux internationales)
  • Accords internationaux sur la non-appropriation de l’espace (1967) et de la Lune (1976)
  • Libre circulation dans les océans (navires, même militaires, câbles sous-marins, conduites) et dans l’espace (satellites).
  • Pas d’appropriation de la haute mer ou des planètes, mais possibilité d’exploitation

II- Une coopération internationale qui se développe peu à peu

  • Mission Apollo-Soyouz (1975) : début de la détente après la course à l’espace
  • L’ISS : 22 États, nombreuses agences spatiales, financement majoritairement américain mais vols Soyouz, Atlantis puis SpaceX
  • Lutte contre la piraterie sur les océans : task force (É-U, R-U, Fra) dans l'Océan Indien, coopération en Golfe de Guinée, détroit de Malacca
  • Coopération pour protection des milieux marins

III- Une coopération qui a cependant ses limites

  • Lutte contre la piraterie uniqt si grandes puissances intéressées
  • Intérêts nationaux restent prioritaires : pêche peu respectueuse si intérêt éco pour un pays (Chine)
  • Nombreuses tensions autour de la délimitation des ZEE (Turquie, Mer de Chine méridionale, Caraïbes Arctique)
  • Tensions entre É-U d’une part et Chine et Russie d’autre part sur la démilitarisation de l’espace
  • Projet de station spatiale chinoise pour concurrencer l’ISS

Conclusion : Coopération qui n’existe que si les intérêts nationaux sont ménagés. Mais les problématiques actuelles et futures sont transnationales et demandent des réponses internationales : pour le réchauffement climatique, espace et océans sont interdépendants.

Dissertation sujet 2 : Le patrimoine : un enjeu de tensions dans le monde ?

Conseils de méthode :

  • Sujet qui oblige à puiser principalement dans les deux chapitres centraux du thème.
  • Faire un effort pour faire un plan logique et organisé. Les exemples étant très nombreux, le danger est de construire son argumentation comme une suite d’exemples sans grande logique ou cohérence.

Introduction

  • Accroche :
    Œuvres d’origine béninoise toujours détenues par la France malgré la promesse faite par le président Macron de les rendre à leur pays d’origine.
  • Problématique :
    Dans quels domaines peut-on dire que le patrimoine peut être à l’origine de conflits, de mésententes ? Entre quels types d’acteurs ?

I- Le patrimoine, enjeu lors des conflits armés

  • Patrimoine victime collatérale d’un conflit : villes bombardées, espaces naturels détruits (Viêt-Nam), œuvres d’art pillées par l’occupant (Napoléon, Hitler)
  • Patrimoine victime de violence symbolique : Bosnie, Syrie, Iraq, Mali, Afghanistan
  • Patrimoine lié aux conflits au service de la paix par la suite : mémoriaux sur la Shoah (synagogue de Prague), vestiges Mur Berlin…

II- Le patrimoine source de tensions politiques à toutes les échelles

  • Tensions entre États : frises du Parthénon, œuvres africaines, œuvres pillées au Palais d’été de Beijing, œuvres pillées par nazis…
  • À l’échelle locale : Nouvelle-Calédonie (tête du chef Ataï), Australie (Uluru), Jérusalem (esplanade des mosquées / mur des lamentations)… Parfois conflit sur le nom (Uluru / Ayers Rock)
  • Problématique des œuvres liées à une période sombre de l’histoire d’un pays : statues nazies et fascistes, monuments rappelant l'esclavage ou la ségrégation raciale…
  • Mais aussi patrimoine au service de la coopération et de l’amitié (parfois nouvelle) entre pays : diplomatie chinoise du panda, prêts d’œuvres entre musées et pays, parcs naturels transfrontaliers Afrique du Sud / pays voisins après Apartheid

III- Le patrimoine source de tensions économiques

  • Patrimoine et développement économique par le tourisme
  • Massification du tourisme, mise en danger du patrimoine et nécessité de prendre des mesures restrictives : loi Malraux en France, Hutong à Beijing, shikumen à Shanghai…
  • Conflits d’usages autour du patrimoine : concurrence entre tourisme et autres activités en ville (Amsterdam, Paris), hausse prix immobilier (Lisbonne, Berlin, Los Angeles) et en campagne (loup et ours dans montagnes françaises)
  • Patrimoine face au besoin de modernité des populations : destruction / sauvegarde des quartiers anciens (loi Malraux, hutong de Beijiing, shikumen de Shanghai)

Conclusion : Risque de disneylandisation du patrimoine dans de nombreuses régions du monde.

Étude critique de documents

Les différents acteurs face au changement climatique

En analysant le document et en vous appuyant sur vos connaissances, montrez le rôle des différents acteurs face aux défis du changement climatique.

Conseils de méthode :

  • Le sujet est basé sur un seul document, ce qui facilite la tâche.
  • Les nombreuses allusions du texte permettent très facilement de faire référence à des points du cours.
  • Le discours s’articule autour de 3 points : le constat de la situation, une réflexion sur les origines du problème, une sur les solutions possibles ou souhaitables. Cela peut servir de base à un plan.
  • Une autre option est de se focaliser sur les types d’acteurs.

Présentation

  • Discours du secrétaire général de l’ONU. Rappeler son rôle, son mode de désignation, la durée de son mandat. Préciser la nationalité de António Guterres et ses fonctions précédentes (1er ministre du Portugal).
  • Discours tenu lors du Forum de Davos. Rappeler où est Davos, quel type de localité est Davos, ce qu’est ce forum et qui y participe (donc, de qui est constitué le public qui écoute ce discours).

I- Le rôle des entreprises

  • Rôle des producteurs de charbon, de gaz, de pétrole : volonté de pérenniser leur activité, ce qui est logique pour des entreprises
  • Rôle des entreprises qui privilégient ces sources d’énergie : constructeurs automobiles, producteurs d’électricité…
  • Rôle des acteurs du transport dans un monde mondialisé et marqué par les mobilités (des personnes, des biens) : compagnies maritimes, aériennes…
  • Rôle croissant souhaité des entreprises qui produisent, utilisent ou promeuvent les énergies renouvelables : vœu pieux ?
  • Mais méfiance envers le green washing mis en place par de nombreuses entreprises

II- Le rôle des organisations internationales

  • Rôle de l’ONU : organise les COP (Conferences of the Parties). Citer les plus marquantes et les villes où elles ont eu lieu
  • Rôle du GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat) : rappeler son histoire et sa composition
  • Rôle des groupements d’États comme le G7 ou le G20. Rappeler qu’il y a 19 États dans le G20 (+ l’UE).
  • Mise en place d’accords internationaux dans le passé : succès pour les CFC et la couche d’ozone
  • Nécessité de trouver des accords sur le climat : rappeler les échecs de Copenhague (2009), les succès relatifs de Kyōto (1997) et Paris (2015)

III- Le rôle des États

  • Participer aux COP, s’engager, tenir ses engagements. Rappeler le retrait de certains pays des accords de Paris (É-U, Austr)
  • Mettre en place des législations de « transition énergétique » et s’y tenir… ou pas. Rappeler la condamnation de l’État français pour « inaction climatique ».
  • Financer la lutte internationale contre le réchauffement. Expliquer la distinction faite par l’auteur entre économies développées, émergentes et en développement (voire PMA) : enjeux différents
  • Financer la recherche dans des domaines très variés
  • Rôle à définir par rapport aux actions des ONG, des citoyens

Conclusion (ouverture) : Quelle sera la position de la France en matière de transition énergétique après les élections législatives des 30 juin et 7 juillet ?

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