Pendant des siècles, on se mariait non par amour mais par arrangement et de nombreuses œuvres témoignent de cet état de fait. Molière, par exemple, place régulièrement dans ses pièces en intrigue secondaire la confrontation entre père et fils ou père et fille : dans L’Avare par exemple ou encore dans Tartuffe ou Le Malade imaginaire.
Au XVIIIe siècle, avec la pièce Les Jeux de l’amour et du hasard, Marivaux fait du mariage arrangé le sujet central de son intrigue. Fort heureusement, au sujet du mariage, les mentalités ont évolué depuis, même si dans certains pays comme en Arabie Saoudite, l’âge légal pour marier une femme est de dix ans.
Notre société, comme toutes les autres, confrontent ses valeurs et ses aspirations aux nouvelles générations. Dans le film Billy Elliot de Stephen Daldry, un jeune anglais issu d’un milieu ouvrier se prend de passion pour la danse classique. Le film raconte les difficultés de ce jeune garçon pour vivre au grand jour sa passion et la faire accepter par sa famille. Dans un autre registre, le film Wadja de Haifaa Al Mansour relate l’histoire d’une jeune saoudienne qui n’a qu’un rêve : s’acheter un vélo. Or, en Arabie Saoudite, les filles n’ont pas le droit d'en faire. Qu’il s’agisse de pièces de théâtre, de romans ou de films, toutes ces œuvres ont pour objectif de nous faire réfléchir et réagir. Elles bousculent parfois nos certitudes et nous apprennent à aller vers plus de tolérance envers les autres.