Au XIXe siècle, grâce aux progrès techniques mais surtout grâce à la loi du 29 juillet 1881 promulguant la liberté de la presse, la presse connaît un incroyable essor. Le roman Bel Ami de Maupassant nous plonge dans cet univers puisque son personnage principal, Georges Duroy, évolue au sein d’un journal parisien de renom. Avec J’accuse, lettre ouverte au Président de la République, Zola utilise les journaux pour obliger la cour à réviser le procès du capitaine Dreyfus, condamné à tort d’espionnage et donc de trahison. Au XXe siècle, avec les arrivées successives de la radio, puis de la télévision et enfin d’internet, les médias ont dû s’adapter mais leur pouvoir n’en demeure pas moins réel.
La liberté de la presse va de pair avec la démocratie puisqu'elle permet à tous les citoyens d’exprimer des idées, d’en débattre et de se tenir informés. Néanmoins, la liberté de la presse a des limites relevant de l’interdiction de publier des messages injurieux, à caractères racistes ou diffamatoires. Il faut savoir cependant que cette liberté ne concerne qu’une minorité de pays : la Corée du Nord, Cuba, l’Iran et actuellement la Russie restent parmi les plus répressifs à l’encontre des médias. Par ailleurs, chaque année, des journalistes meurent ou sont pris en otages. Selon les chiffres de Reporters sans frontières pour l’année 2017 : 65 ont été tués, 54 pris en otage et 2 sont toujours portés disparus.