Les troubles de l’alimentation sont des maladies complexes souvent associées à des troubles d’ordre psychologique. Ils se caractérisent par une préoccupation excessive de l’image corporelle, du poids et de l’alimentation. Le diktat de la minceur, les pressions sociales et des troubles croissants de l’affect expliquent en partie l’incidence croissante de comportements alimentaires perturbés.

Parmi ces troubles, figurent :

  • La boulimie :
    Étymologiquement, boulimie vient du grec boulimia, qui veut dire « faim de bœuf ». La personne qui en souffre passe par des phases lors desquelles elle se sent hors contrôle et ne peut s’empêcher d’absorber de grandes quantités de nourriture. Ces phases peuvent être suivies de périodes de restriction alimentaire plus ou moins longues. Ces « crises » peuvent également conduire la personne à se purger en se faisant vomir ou en utilisant des laxatifs ou des diurétiques. À terme, ce comportement a des conséquences néfastes sur les plans psychologique et physique : repli sur soi, anxiété, dépression, mais aussi caries et érosions dentaires, inflammations de l’œsophage et des gencives, et arythmie cardiovasculaire.
  • L’anorexie nerveuse :
    Ce trouble correspond à un refus de maintenir un poids normal par rapport à l’âge et à la taille. La personne a une image faussée de son corps et manifeste une phobie de la prise de poids. Elle limite donc ses apports caloriques et le fait de manger peut devenir une véritable épreuve psychologique. L’anorexie peut être ponctuée de phases boulimiques.

Le plus souvent les troubles du comportement alimentaire touchent les adolescentes ou les jeunes femmes vivant dans des sociétés industrialisées. Les garçons et les hommes ne représentant qu’environ 10 % des personnes atteintes. Toutes les classes socio-économiques sont concernées.

Certains cas nécessitent une thérapie ou une hospitalisation, et différentes approches sont possibles. Par exemple : conseils en nutrition, suivi médical, psychothérapie ou encore, dans certains cas, médication.