Certains acteurs (ONG, organisations syndicales ou politiques, certains États également) mettent en avant les aspects négatifs de la généralisation des flux liés à la mondialisation.
Le développement des transports à toutes les échelles entraîne une forte pollution, l’empreinte carbone des produits venant de l’autre bout du monde est énorme, ce qui n’est pas sans conséquence sur le réchauffement climatique. De plus l’essentiel des moyens de transports utilise comme carburant des dérivés du pétrole dont les réserves ne sont pas inépuisables. D’autres réserves semblent gravement menacées : les stocks de poissons sont presque partout menacés par la surpêche. Enfin, le développement généralisé entraîne une hausse considérable de la production de déchets (domestiques ou industriels), déchets qui à leur tour font l’objet d’un marché mondial et voyagent des pays développés vers les pays les plus pauvres.
Les échanges de produits mondialisés (sodas, téléphones, séries télévisées, jeux…) engendrent également une diffusion du mode de vie occidental, ce que refusent certains pays ou certaines parties de la population car elles y voient une menace pour leurs valeurs et leurs modes de vie.