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Module 10 / Effets physiopathologiques des risques professionnels et prévention

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Le risque chimique

Les produits chimiques sont classés en deux catégories : les substances ou les mélanges, composés au moins de deux substances. Ils se présentent sous forme solide, liquide ou gazeuse. L’étiquette renseigne sur les dangers des produits chimiques.
Ils peuvent rentrer dans l’organisme par voie cutanée, digestive ou respiratoire. Ils se retrouvent ensuite dans le sang qui les transporte vers tous les organes.
Les effets peuvent être immédiats dans le cas d’une intoxication aigüe, différés dans le cas d’une intoxication chronique.
Des valeurs limites d’exposition professionnelle (VLPE) à ne pas dépasser ont été fixées afin de prévenir de pathologies. On distingue la valeur limite de moyenne d’exposition (VLME), pour protéger des effets à long terme et la valeur limite d’exposition à court terme (VLCT) pour protéger des pics d’exposition.



Le risque lié à l’activité physique

Les trois quarts des maladies professionnelles ou accidents du travail sont dus à des activités physiques au travail. Les causes sont les efforts physiques excessifs ou répétés, les postures de travail contraignantes ou les déplacements à pied.
On oppose le travail statique engendrant la fatigue musculaire au travail dynamique, qui est privilégié dans l’activité de travail.
La colonne vertébrale est composée d’un empilement de trente-trois vertèbres : cervicales, thoraciques, lombaires, sacrées et coccygiennes.
Les disques intervertébraux amortissent et répartissent les pressions (agissant le plus souvent sur les vertèbres lombaires) et permettent les mouvements de la colonne vertébrale.


Effets sur l’organisme et prévention du risque lié à l’activité physique

La répétition de mouvements de flexion provoque la détérioration des disques intervertébraux et certains accidents discaux tels que le lumbago, la sciatique, l’hernie discale et le tassement discal.
Le vieillissement naturel, les déformations de la colonne vertébrale et le port de charges lourdes s’ajoutent à ces risques.
La prévention porte donc sur l’automatisation des manutentions manuelles, l’utilisation d’aides à la manutention, le port des équipements de protection individuelle (EPI), l’aménagement des postes de travail, la formation aux techniques gestuelles.


Les troubles musculo-squelettiques

Les troubles musculo-squelettiques désignent un ensemble d’atteintes douloureuses des tissus mous (muscles, nerfs, ligaments) situés autour des articulations.
Ils résultent de la conjonction de plusieurs facteurs : biomécaniques, psychosociaux, individuels.
Les mesures de prévention doivent porter sur :
-    la conception des outils et des produits pour diminuer les efforts de manutention
-    le poste et l’espace de travail,
-    l’organisation du travail tel que renforcement du travail collectif ou augmentation de l’autonomie laissée aux salariés
-    la formation ou l’information des salariés afin d’apprendre à gérer leur stress ou sur les gestes de compensions.

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