Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain demande l’armistice à l’Allemagne. Il est signé le 22 juin à Rethondes, dans le même wagon que la Première Guerre mondiale.
Entre temps, le général de Gaulle a gagné Londres et lance à la BBC (radio britannique) son célèbre appel à résister le 18 juin. Bien qu’il ait été peu entendu, de nombreux résistants le rejoignent. Il organise la France Libre depuis Londres et certaines colonies restées fidèles (notamment en Afrique).
Les Forces Françaises Libres constituent la résistance extérieure. Sur le sol français, le régime de Vichy (ou État français), organise la collaboration en vue d’adoucir le sort des Français ; cela reste symbolisé par l’entrevue et la poignée de mains de Montoire entre Pétain et Hitler en octobre.
La Milice (équivalent français de la Gestapo) traque alors les juifs (rafle du Vel d’Hiv à Paris en juillet 1942) et les résistants, dont beaucoup sont fusillés (notamment des communistes).
Une résistance intérieure s’organise dans les maquis, distribuant des tracts et organisant des sabotages notamment ferroviaires.
Les Forces Françaises de l’Intérieur se structurent à partir de 1942 autour de Jean Moulin, ancien préfet envoyé par de Gaulle sur le sol français. En dépit d’un soutien d’une partie de la population, cette dernière reste largement attentiste.