La population humaine ne cesse de croître. Les gains de productivité dans les cultures et les élevages ont permis de juguler nombre de famines. Cependant, près d’un milliard de personnes souffre toujours de sous-nutrition.
Cette « relative » abondance d’aliments issus des cultures et élevages industriels que les urbains consomment sans en connaître la source a cependant un coût énergétique très élevé et des impacts sur l’environnement (pollution, réchauffement global, érosion de la biodiversité) et sur la santé.
La prise de conscience de l’implication de nos habitudes alimentaires individuelles sur l’environnement, et ceci à l’échelle de la population mondiale, et la mise en application de modifications de notre comportement permettra d’en réduire les effets néfastes sur l’environnement et sur la santé.
La viande et l’environnement
L’élevage a aujourd’hui des conséquences dramatiques pour les humains, les animaux et l’environnement. C’est un des premiers facteurs des GES et de la déforestation, et aussi de la pollution et du gaspillage de l’eau. On parle aussi de la maltraitance animale, du coût économique et de la faim dans le monde à cause des 70% de terres agricoles utilisées dans ce but.
Des solutions existent mais vont à l’encontre d’intérêts économiques. Face à l’inactivité des pouvoirs publics, des citoyens, des personnalités et des organisations se mobilisent. Ils demandent des mesures énergiques pour faire baisser la production et la consommation de produits d’origine animale.
Zoom sur Coca-Cola
L’eau est puisée dans une nappe phréatique à San Cristobal, dans le Chiapas au Mexique. Coca-Cola paie pour pouvoir prélever 750 000 L d’eau de la nappe phréatique par jour, ce qui entraîne une raréfaction de l’eau. Les autochtones, souvent des Indiens, boivent alors autre chose : de l’eau de pluie, quand c’est possible. D’autres impacts environnementaux sont liés à la production du Coca-Cola. Ainsi en Belgique, la production d’un litre de Coca-Cola provoque une émission d’environ 70g de $\rm CO_2$.
Autres enjeux : les emballages de boissons, qui représenteraient plus du tiers du tonnage des emballages mis sur le marché, et la réfrigération, puisque les grandes marques de colas sont beaucoup vendues dans des armoires réfrigérantes portant leurs enseignes, notamment pour les canettes et les bouteilles individuelles… Mais depuis peu, ils s’engagent progressivement dans des pratiques plus responsables. Ainsi, sur deux années seulement, en 2000-2001, le leader Coca-Cola s’est engagé à utiliser du plastique recyclé pour ses bouteilles mais aussi à rendre plus écologiques ses équipements réfrigérants, un gaz à effet de serre qui contribue de manière croissante au changement climatique.