L’herbe est la 1ère surface cultivée en France (60% de la SAU nationale). Elle est composée principalement de graminées et légumineuses. On distingue les Prairies Permanentes (PP) (surfaces toujours en herbe car non-labourables, pentues, trop argileuses, …) dont la composition botanique résulte d’une sélection naturelle, et les Prairies Temporaires (PT) qui entrent dans la rotation.

L’herbe est un excellent aliment de base, à complémenter pour animaux à croissance ou production élevée. Les plantes prairiales sont caractérisées par :

  • leur résistance au froid ;
  • leur résistance à la sécheresse/excès d’eau ;
  • leur résistance à l’exploitation par les animaux (piétinement, …) ;
  • leur résistance à l’exploitation par l’éleveur (fauche, …).

Tissus intéressants et digestibles = feuilles (parenchymes) car le contenu cellulaire est facilement accessible. Lors du vieillissement de la plante, les parois s’épaississent et le contenu cellulaire disparaît peu à peu, ce qui baisse la digestibilité et la valeur alimentaire. Les tiges ne sont pas intéressantes car beaucoup de tissus les soutien et conducteurs donc beaucoup de lignigne.

Avec l’âge, l’herbe se lignifie et la proportion de tiges et d’épis s’accroît, ce qui entraîne une baisse de digestibilité, d’où l’intérêt de l’exploiter au bon âge selon son devenir.

Petite application au pâturage….

Commentaire : au mois de mai, les valeurs sont équivalentes à celles d’une VL 18. La valeur énergétique de l’herbe diminue légèrement au cours de la saison mais reste toujours supérieure à 0,9 UFL. La teneur en MAT ne décline pas au cours de la saison, elle se concentre même au mois de juillet. Même en automne, la valeur alimentaire reste intéressante.

Commentaire : la valeur alimentaire de l’herbe décroît avec la hauteur d’herbe. Il est donc déconseillé, pour le pâturage, de mettre des animaux quand on dépasse 12cm (hauteur optimale : 8-12cm). 

  • L’herbe est donc un aliment de haute qualité quelle que soit la saison, à condition de pâturer à temps.