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Les aliments des animaux d’élevage

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Les aliments des animaux d’élevage – Partie 1

Principaux aliments

On distingue deux grandes catégories d’aliments :

  • les fourrages (base de l’alimentation des herbivores) : aliment frais ou conservé sous différentes formes (sèches ou humides), constitué par l’appareil aérien (tiges et feuilles) et parfois racinaire des plantes fourragères naturelles ou cultivées. En règle générale, ils contiennent plus de 15% de cellulose.

  • les concentrés : ont une forte valeur nutritive par rapport à la MS (en principe > ou = à 0,80 UFL) et possèdent moins de 15% de matière cellulosique.

Remarque : on exprime la valeur énergétique d’un aliment en UF (Unité Fourragère), et sa valeur protéique en PDI (Protéines Digestibles dans l’Intestin). 

Un UF équivaut à l’énergie d’1 kg d’orge récolté stade grain mûr. On distingue les UFL (UF Lait, 1 UFL = 1700 kcal), UFV (UF Viande, 1 UFV = 1820 kcal) et UFC (UF Cheval, 1 UFC = 2700 kcal).

Les aliments des animaux d’élevage – Partie 2

Les fourrages

On distingue les fourrages verts (pâturage ou affouragement en vert), les ensilages (fourrages conservés humides), les foins et les pailles (fourrages conservés secs), qui appartiennent tous au groupe des encombrants, et sont classés en fonction de leur teneur en MS :

  • Foin et fourrages déshydratés 85 à 95% de MS
  • Enrubannage 35 à 55% de MS
  • Ensilages 15 à 40% de MS
  • Fourrages verts 10 à 30% de MS

Cette MS est essentiellement constituée de glucides pariétaux (cellulose, hémicellulose, lignine…), dont la proportion varie en fonction de la famille botanique et des stades de récolte. 

Les plantes récoltées après floraison contiennent une certaine proportion de graines. Elle est faible dans les plantes strictement fourragères, mais importante dans les céréales comme le maïs. Les fourrages à base de céréales (maïs, sorgho) contiennent donc beaucoup d’amidon

La valeur alimentaire des fourrages conservés est un élément clef pour accroître l’autonomie alimentaire (baisse des achats extérieurs notamment de compléments, baisse des coûts de production). Cette valeur alimentaire dépend essentiellement de 3 facteurs :

  • Les pratiques de culture (choix des espèces et variétés, fertilisation, irrigation)
  • Les pratiques de récolte (dates et fréquence de fauche, modalités de gestion du pâturage)
  • Les pratiques de conservation (types d’ensilage et de foin)

En combinant ces facteurs, on cherche à trouver le meilleur compromis entre rendement et valeur alimentaire, mais aussi respect de l’environnement ou de certains cahiers des charges. 

Remarque : la valeur alimentaire des fourrages verts, pour un type de fourrage, est toujours supérieure à celle du fourrage conservé au même stade (que ce soit par voie sèche ou voie humide).

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