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Débattre pour faire face aux grands défis d’aujourd’hui

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Les changements environnementaux

Les enjeux liés aux changements environnementaux se concentrent autour de la problématique du réchauffement climatique. Cela comprend à la fois le réchauffement induit par les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine et les changements de régimes météorologiques à grande échelle qui en résultent. Nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocène : désormais, l’humain a un impact radical sur le cours de l’histoire et de la vie sur Terre. Aujourd’hui, l’impact humain sur le changement climatique est reconnu par l’ensemble des organismes scientifiques de renommée nationale ou internationale.

L’augmentation de la température sur les terres émergées est deux fois plus élevée que la moyenne mondiale. Dès lors, les déserts s’étendent dangereusement et les feux de forêt se multiplient. Pendant ce temps, la fonte des glaces entraîne une élévation du niveau des mers, si bien que de nombreuses terres se retrouvent immergées. Et la météo se détraque : les ouragans et autres cyclones sont de plus en plus fréquents, touchant des régions auparavant épargnées. Les impacts sur les écosystèmes incluent la migration ou l’extinction de nombreuses espèces à mesure que leur environnement change, en particulier dans les récifs coralliens, les montagnes et l’Arctique. Quant aux êtres humains, les épidémies, la pénurie d’eau, les maladies infectieuses, l'insécurité alimentaire, les chaleurs extrêmes et les inondations le menacent. Ces effets du réchauffement climatique ont amené l’Organisation mondiale de la santé à le qualifier de « plus grande menace pour la santé mondiale » au XXIe siècle.

Répondre au changement climatique suppose tout d’abord de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de les éliminer de l’atmosphère. Il convient dès lors de développer des méthodes permettant d’exploiter davantage de sources d’énergie à faible émission de carbone telles que l’énergie éolienne, le solaire et le nucléaire, tout en supprimant progressivement le charbon, le pétrole et le gaz, mais aussi en améliorant l’efficacité énergétique des équipements (les automobiles et les maisons notamment). Il importera également de s’adapter au nouveau contexte climatique, notamment en protégeant mieux les littoraux, en gérant mieux des catastrophes climatiques de plus en plus récidivantes, en recourant à des modes de culture plus résistants.

Le développement des biotechnologies

L’OCDE définit la biotechnologie comme « l’application de la science et de la technologie à des organismes vivants, de même qu’à ses composantes, produits et modélisations, pour modifier des matériaux vivants ou non-vivants aux fins de la production de connaissances, de biens et de services ». La biotechnologie, ou « technologie de bioconversion », résulte, comme son nom l’indique, d’un mariage entre la science des êtres vivants (la biologie) et un ensemble de techniques nouvelles issues d’autres disciplines telles que la microbiologie, la biochimie, la biophysique, la génétique, la biologie moléculaire ou l’informatique. Par abus de langage, on la restreint souvent au domaine du génie génétique et aux technologies issues de la transgénèse, permettant en particulier d'intervenir sur le patrimoine génétique des espèces pour le décrypter ou le modifier.

Les biotechnologies contemporaines sont apparues à la fin du XXe siècle à la suite de la découverte de l’ADN et de l’ARN. Elles incluent la protéomique, avec le séquençage et la synthèse de protéines et peptides complexes, dont des hormones macromoléculaires, la génomique et la pharmacogénomique. Depuis le milieu des années 1990, le domaine de la transgénèse est le plus médiatisé et toujours en expansion. Mais des progrès sont attendus ou espérés (ou craints parfois) dans les domaines des nanotechnologies et de la bio-informatique et des nanobiotechnologies qui pourrait par exemple permettre une fabrication programmée de nano ou micro composés, ou de biomolécules, avec de nouveaux risques sanitaires, environnementaux ou géopolitiques en cas de dérives ou de mésusages de ces nouvelles possibilités.

La révolution numérique

Ce que l’on appelle la « révolution numérique » (ou « révolution digitale ») désigne les grands changements sur les sociétés et les cultures provoqués par l’apparition et l’expansion des technologies numériques, c’est-à-dire, principalement, l'informatique et l’internet. Cette évolution s’exprime en particulier à travers la mise en réseau planétaire des individus au travers de nouvelles formes de communication telles que le courriel, les réseaux sociaux, la messagerie instantanée, les blogs et autres sites web privés et publics, commerciaux ou non. Cela aboutit à consacrer définitivement la mondialisation, laquelle n’est pas autre chose qu’une américanisation. Cependant, l’influence du soft power (pouvoir doux, des médias, de la culture) chinois se fait de plus en plus ressentir. Le web et les réseaux sociaux se traduisent notamment par le caractère décentralisé de leur fonctionnement. Mais, sans centre, sans repères, les individus et les sociétés sont de plus en plus perdus. Or les nouvelles puissances qui nous servent de guide sont les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). Ceux-ci possèdent désormais un pouvoir global au moins équivalent à celui des États. Grâce à leurs capacités en termes de calcul, d’acquisition et de traitement des données (big data), ils contrôlent à présent une grande part des flux d’information. Ils jouissent ainsi d’avantages considérables, notamment pour développer l’intelligence artificielle.

Or la révolution numérique se caractérise également par les énormes progrès de l’intelligence artificielle. Celle-ci se définit comme l’ensemble des théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine. Elle comprend donc à la fois des concepts, des théories, des technologies et des outils pratiques. Souvent classée dans le groupe des sciences cognitives, elle fait appel à la neurobiologie computationnelle (particulièrement aux réseaux neuronaux), à la logique mathématique (mélange de mathématiques et de philosophie) et à l’informatique. Elle utilise des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité logique ou algorithmique. Par extension, elle comprend, dans le langage courant, les dispositifs imitant ou remplaçant l’homme dans certaines mises en œuvre de ses fonctions cognitives. Les effets et les réalisations de l’intelligence artificielle génèrent beaucoup de fantasmes. Si elle est capable de battre les hommes lors d’une partie d’échecs ou de go, et si elle est capable de réaliser des calculs très complexes beaucoup plus vite qu’un humain, elle demeure et demeurera toujours, dans l’ensemble, bien inférieure à l’intelligence humaine. La réalité est bien que les robots sont encore loin de présenter une intelligence au moins équivalente à celle des êtres vivants les plus développés.

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