Les colonies françaises sont avant tout des colonies d’exploitation, c’est-à-dire exploitées pour leurs matières premières et au bénéfice de la France. Elle possèdent pour la plupart des exploitations agricoles où généralement une seule culture est exploitée (pratique de la monoculture) et qui sont entre les mains des colons : ce sont les plantations. On y cultive des céréales, des produits exotiques (café, cacao, arachide, coton...), des cultures destinées surtout à l’exportation vers la métropole (la France).
Les colonies constituent pour la métropole d’importantes ressources en matières premières industrielles (fer, caoutchouc, charbon, or...), exploitées par les colons. La métropole s’efforce de vendre ses produits industriels (fabriqués en métropole) dans ses colonies, ce qui concurrence fortement l’artisanat local.
L’État finance de grands chantiers dans ses colonies africaines et asiatiques : construction de routes, de chemins de fer, de bâtiments publics... L’objectif est de mieux relier les espaces productifs aux villes portuaires des littoraux, de façon à favoriser les échanges entre la métropole et la colonie.