Les mobilités internationales, notamment touristiques, sont parfois pointées du doigt par certaines organisations politiques ou syndicales.

L’empreinte carbone des voyages en avion ou des bateaux de croisière est mise en cause. Et la différence de traitement entre ces moyens de transport pour lesquels les carburants sont peu taxés et les transports du quotidien (voiture ou transports en commun pour se rendre au travail) qui eux le sont de plus en plus interroge : elle a cristallisé une partie des revendications des « Gilets Jaunes » en France en 2018-2019. Le rôle des compagnies aériennes à bas coût (low cost) pose aussi problème.

Le développement du tourisme dans les pays les moins développés peut avoir des conséquences positives (création d’emplois) mais surtout des conséquences négatives : pollution, occupation de sites importants pour l’économie traditionnelle, diffusion du mode de vie occidental dans des sociétés peu préparées, importations massives de produits venant des pays du Nord pour satisfaire les besoins des touristes, scolarité délaissée par les enfants au profit de la vente à la sauvette de produits aux touristes, développement du tourisme sexuel dans certaines destinations…