Les relations entre l’Etat et les Eglises ont connu une grande évolution au XIXe entre le Concordat de 1801 et la IIIe République.
Etant la religion de la majorité des français, le catholicisme a une influence importante sur la société tant au niveau des moeurs que de l’éducation ou de la politique. La IIIe République poursuit un double objectif : offrir à tous les citoyens une formation républicaine et rendre la société indépendante vis-à-vis de la religion. En 1881, les lois Ferry sur l’éducation oeuvrent dans ce but, en 1904, la politique anticléricale du gouvernement entraîne l’interdiction de congrégations religieuses non reconnues par le Concordat. Ces lois divisent l’opinion publique.
La rupture est définitive avec la Loi de séparation des Eglises et de l’Etat (1905) présentée par Aristide Briand. Les relations avec le Vatican se tendent mais l’Etat, en cessant de subventionner un culte officiel, instaure pour tous les Français une garantie de la liberté de conscience.
Aujourd’hui, la laïcité est reconnue dans la constitution (1958), l’Etat reste neutre à l’égard de toutes les religions ou croyances et est le garant de la liberté de croyance et du libre exercice des cultes.