Le XVIIIe siècle est appelé « Siècle des Lumières » en raison du combat mené par des écrivains tels que Montesquieu, Voltaire, Diderot, Rousseau contre l’ignorance et l’obscurantisme, désignant par ce terme ceux s’opposant à la diffusion du savoir.
L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, symbole de cette lutte, a d’ailleurs été censurée. Afin de contourner la censure, les écrivains ont mis en place des stratégies littéraires permettant de critiquer leur société tout en restant dans un domaine plaisant pour plaire au public.
Dans Les Lettres Persanes, Montesquieu laisse croire que son œuvre rassemble la correspondance de deux persans voyageant en Europe ; cela lui permet de dénoncer les travers de la société sous le regard d’étrangers. Dans L’Esprit des lois, il use de l’ironie, c’est-à-dire qu’il exprime l’inverse de ce qu’il pense pour dénoncer l’esclavagisme.
Dans Candide, Voltaire écrit un conte philosophique, sorte d’apologue donc de récit contenant une morale, dans lequel son personnage éponyme découvre les horreurs du monde.
Au théâtre, Marivaux, avec L’île des esclaves, renverse les codes temporairement en échangeant la place maître-valet.