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L’analyse d’un risque spécifique au secteur professionnel

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Le risque mécanique

Le risque mécanique est généralement lié à une défaillance humaine ou technique lors de l’utilisation de machines fixe ou mobile ou d’un équipement professionnel. Chaque année, de nombreux opérateurs subissent des accidents dus au risque mécanique, certains graves, d’autres mortels. Pour lutter contre cela, il faut supprimer le danger, interposer une barrière entre l’opérateur et le danger, réduire le dommage et former ou informer les opérateurs.

Le risque électrique

Le risque électrique provient des contacts, des amorçages et des court-circuits.

Lorsqu’il traverse le corps humain, le courant électrique peut provoquer de graves effets : contractions musculaires, paralysie respiratoire, brûlures internes et externes, fibrillation cardiaque, mort.

Les mesures de prévention du risque électrique

On distingue les mesures de prévention selon qu’elles concernent :

  • des contacts directs : utilisation d’un isolant, éloignement, mise en place d’obstacles ;
  • des contacts indirects : emploi d’une basse tension, appareils avec double isolation, mises à la terre des masses avec coupure automatique de l’alimentation.

Toute opération de maintenance nécessite une signalisation et une consignation.

Toute intervention sur une installation électrique doit être accompagnée d’une habilitation électrique.

Les formes d’électrisation

Les différentes formes d’électrisation sont :

  • le contact direct avec des pièces mises habituellement sous tension ;
  • le contact indirect lorsque les masses sont accidentellement sous tension ;
  • l’amorçage d’arc électrique sans contact ;
  • le foudroiement suite à une décharge électrostatique brusque lors d’un orage.

La fréquence, la nature, l’intensité et la durée du passage du courant influent sur la gravité de l’électrisation.

 

Le risque biologique

Les agents biologiques sont des micororagnismes auxquels peut être soumis l’opérateur au cours de son activité professionnelle. On retrouve parmi eux les microorganismes génétiquement modifiés, les cultures cellulaires et les endoparasites humains. Ils sont vivants, présents partout et souvent pathogènes.

La chaîne de transmission est composée de cinq maillons :

  • le réservoir d’agent biologique, qui peut être vivant (peau, salive, sang) ou inerte (eau, objet contaminé) ;
  • la porte de sortie sous forme de crachat, urine, fiente, toux ;
  • la transmission de l’agent biologique qui se fait par l’air, l’eau, un objet par contact, le sang ;
  • la porte d’entrée qui consiste à décrire la voie par laquelle l’agent pénètre dans l’organisme : digestive, cutanée, sanguine, respiratoire ;
  • l’hôte potentiel qui est ici l’opérateur à son poste de travail.

Les effets du risque biologique

L’exposition aux agents biologiques peut déclencher une infection, allergie, intoxication ou cancer. Lors de la pénétration de microorganismes dans le corps, le système immunitaire met en place deux mécanismes de défense : la réaction inflammatoire et la phagocytose, puis si nécessaire, l’action des lymphocytes.

Les mesures de prévention du risque biologique

Le dispositif de prévention repose sur la déclaration d’utilisation d’agents pathogènes, leur classification en quatre groupes et la vaccination. Il consiste à rompre la chaîne de transmission.

La prévention intrinsèque agit sur la source de l’infection en supprimant l’agent biologique ou en supprimant le danger.

La protection collective consiste à agir sur la transmission en isolant les malades contagieux, utiliser un matériel spécifique ou mettre en place une ventilation adaptée.

La protection individuelle agit sur la porte d’entrée en respectant les règles d’hygiène, vaccinant ou assurant une surveillance médicale.

Il est important de ne pas négliger une formation ou information sur les risques encourus.

Le risque lié à l’ambiance thermique

Les échanges de chaleur entre l’homme et l’environnement se font par conduction, convection, rayonnement ou évaporation. La température corporelle résulte d’un équilibre entre la chaleur produite (la thermogénèse) et celle perdue (la thermolyse).

Pour permettre à l’homme de conserver sa température interne à 37°C, des récepteurs cutanés envoient des informations aux récepteurs centraux situés sous l’hypothalamus.

Celui-ci coordonne les actions pour augmenter les pertes thermiques (vasodilatation, transpiration) ou les diminuer (vasoconstriction, frissons).

Les effets et les mesures de prévention liés à une ambiance thermique inadaptée

Les températures extrêmes dans une ambiance de travail peuvent entraîner la mort d’un opérateur.

Les mesures de prévention peuvent être classées selon 3 niveaux :

  • La prévention intrinsèque consiste en l’aménagement des lieux de travail et l’automatisation des tâches en ambiance thermique élevée.

  • La protection collective porte sur l’isolation thermique des locaux et des postes, l’aménagement d’horaires, de pauses, d’aides mécaniques à la manutention.

  • La protection individuelle se limite à des vêtements appropriés, sans oublier information et formation des opérateurs.

Le risque lié à l’ambiance lumineuse

Les deux sources lumineuses sont la lumière naturelle et celle artificielle. L’éclairage est caractérisé par le niveau d’éclairement, le flux lumineux et la luminance.

Les rayons lumineux traversent les milieux transparents de l’œil pour former une image renversée sur la rétine. Le nerf optique transmet au cerveau qui redresse et décode l’image.

L’accommodation permet de mettre au point l’image sur la rétine.

La vision est caractérisée par le champ visuel et l’acuité visuelle.

Effets et prévention d’un éclairage mal adapté

Un éclairage mal adapté peut engendrer une fatigue visuelle et des affections telles que des rougeurs, des picotements oculaires ou une baisse de l’acuité visuelle, ainsi que des maux de tête ou des problèmes vertébraux.

Pour assurer le confort visuel de l’opérateur, il faut impérativement :

  • une absence d’éblouissement
  • un niveau d’éclairement suffisant
  • un bon rendu des couleurs
  • une absence de contrastes
  • la prise en compte de la capacité visuelle de celui-ci.

Pour prévenir le risque dû à un mauvais éclairage, il faut agir sur :

  • l’éclairage
  • le poste et l’organisation du travail
  • la vision.

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