Retour

Rédiger et soutenir son mémoire professionnel

🎲 Quiz GRATUIT

📝 Mini-cours GRATUIT

Le mémoire professionnel

Il doit répondre aux exigences suivantes :

1. Une fonction descriptive :

  • Une brève présentation de la société au sein de laquelle vous avez travaillé
  • Le(s) domaine(s) de compétences de cette entreprise
  • La philosophie de l’entreprise où s’est déroulé votre stage
  • La nature de vos fonctions dans cette entreprise

2. Une fonction d’analyse critique :

  • Une prise de recul par rapport à votre démarche et à vos résultats
  • L’apport de votre travail
  • Les limites de votre travail
  • Les décalages entre les visées et les résultats
  • Les éventuelles autres possibilités (méthodes, objectifs…)

3. Une fonction prospective :

  • En quoi vos études vous ont servi lors de votre stage
  • Les prolongements que vous envisagez dans votre vie professionnelle
  • En quoi votre vision du métier a évolué
  • L’expérience que vous en avez tiré

Les règles typographiques

Le mémoire doit répondre aux exigences universitaires suivantes :

1. Un choix de police de caractères cohérent :

  • Une police à empattement dans le corps du texte
  • Une police plus ouverte dans les titres
  • Un corps de texte Times New Roman en corps 12
  • Un interligne de 1,5

2. La mise en valeur de la source citée :

  • Éviter de souligner (code manuscrit destiné à l’imprimeur)
  • Les titres d’ouvrages, de journaux, sont en italique
  • Les titres d’articles de revues ou de journaux sont entre guillemets
  • Les propos d’auteurs ou de collègues sont entre guillemets (sans italique)
  • Les appels de notes se placent avant le signe de ponctuation

3. Les marges :

  • Une marge supérieure d’environ 3,5 cm
  • Une marge inférieure d’environ 3 cm
  • Une marge à gauche de 4 à 5 cm
  • Une marge à droite d’environ 1,5 cm

La présentation des bibliographies

Suivre attentivement ces règles :

1. Distinguer les références aux ouvrages :

  • L’ouvrage d’auteur : Nom, Prénom, Titre de l’ouvrage, lieu d’édition, éditeur, année d’édition, page
  • L’ouvrage collectif : Nom, Prénom, et Nom Prénom, Titre de l’ouvrage, lieu d’édition, éditeur, année d’édition, p. X
  • Lister les auteurs en fin de mémoire par ordre alphabétique

2. Des références à la presse :

  • L’article dans un ouvrage : Nom, Prénom, « Titre de la contribution », in Nom, Prénom, Titre de l’ouvrage, lieu d’édition, éditeur, année d’édition, pp. XX à XX
  • Le périodique : Titre du périodique, lieu d’édition, numéro, date de publication
  • L’article dans un périodique : Nom, Prénom, « Titre de l’article », in Titre du périodique, lieu d’édition, numéro, date de publication, p. XX

3. La sitographie ou les emprunts à internet :

  • Ne jamais plagier ! Citez vos sources !
  • Pour un article ou un livre téléchargé, inscrire « disponible sur internet » : (http://adresse_de_la_page)
  • Pour un texte disponible uniquement sur internet : Nom, Prénom, « Titre de l’article », Nom du site, date de publication (http://adresse de la page ; consulté le : date du jour de consultation)

Soutenir son mémoire devant le jury

Pour convaincre le jury, il faut :

1. Soigner sa communication verbale :

  • Un rythme de voix ni trop rapide ni trop lent
  • Une voix ni trop grave ni trop aiguë
  • Un débit calme
  • Une voix modulée, vivante
  • Un volume adapté à la taille de la pièce

2. Faire preuve de rigueur, c’est :

  • Un discours structuré (introduction, transitions récapitulatives, conclusion)
  • Une mise en avant des points essentiels
  • Le respect du temps de parole
  • Un vocabulaire compréhensible, sans jargon. Des silences, des pauses

3. Veiller à sa communication non verbale :

  • Éviter les tics gestuels et verbaux (grattement de gorge, mains dans les cheveux, heu, etc.)
  • Parler de manière ouverte, disponible
  • Se montrer motivé et enthousiaste
  • Regarder chaque membre du jury (pour ne pas regarder le lointain...)
  • S'exprimer aussi avec les mains

La fiche synoptique de synthèse

Un bon support de formulation, c’est :

1. Une fiche synoptique à 3 fonctions : 

  • Une fonction mnémotechnique
  • Une fonction d’aide à la vérification de la pertinence de votre démarche
  • Une fonction d’archivage 

2. Un art de la mise en page de votre savoir :

  • Une série de tableaux séparés par des titres, sur une seule page
  • Des sous-titres permettant de comprendre votre démarche méthodologique
  • Un raisonnement, une connexion logique rendus visibles
  • Une mise au jour de l’état de connaissance initial et de l’état de connaissance final
  • Des textes périphériques et des schémas

3. Le but de la fiche synoptique est :

  • Une communication purement technique
  • Une communication logique et méthodologique
  • Poser votre sujet (et pas seulement le thème) 
  • Restituer les grandes étapes de votre démarche
  • Analyser et synthétiser les informations

Se préparer avant l’oral de la soutenance

Pour se sentir prêt, il faut :

1. S’entraîner chez soi :

  • Répéter votre oral devant une webcam jusqu’à satisfaction
  • Anticiper les questions prévisibles et plus insolites
  • Assister à d’autres soutenances (sur Youtube par exemple)
  • Glaner des conseils de coachs pour l’oral sur Youtube

2. Identifier vos points vulnérables à l’oral. Si :

  • Vous perdez le fil de votre propos
  • Vous êtes gêné(e) par les questions
  • Vous parlez trop vite
  • Vous tremblez
  • Vous n’osez pas regarder le jury

3. Transformer vos points faibles en points forts :

  • Vous servir d’un Powerpoint comme support de votre propos
  • Prévoir de reformuler vous-même des questions qui vous seront posées
  • Insérer de brefs silences dans votre propos
  • Vous entraîner à vous déplacer en parlant, un stylo à la main
  • Rester concentré sur votre propos, pensif, en regardant le jury

Les questions à préparer pour l’oral

Les incontournables sont :

1. À propos de votre motivation :

  • Comment avez-vous choisi votre sujet de mémoire ?
  • Quelle est votre problématique ?
  • Quelles investigations avez-vous menées ?
  • Quelles réponses avez-vous apportées à votre question de départ ?

2. À propos de l’expérience que vous en avez tirée :

  • Qu’avez-vous acquis en termes de savoirs ?
  • Qu’avez-vous acquis en termes de savoir-faire ?
  • Qu’avez-vous acquis en termes de savoir-être ?
  • Qu’est-ce qui vous a paru difficile, pourquoi ?
  • Quelle(s) question(s) reste(nt) encore en suspens ?

3. À propos de vos perspectives professionnelles :

  • Ce stage a-t-il suscité de nouvelles représentations, questions ou attentes ?
  • Ce stage vous a-t-il révélé vos défauts, qualités ?
  • Quelle anecdote auriez-vous à raconter de votre stage ?
  • Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui suivrait vos traces ?

La bienséance et l’oral de la soutenance

Quelle que soit l’époque, certains codes demeurent :

1. Le respect de l’autre :

  • La ponctualité est sacrée (arriver en avance)
  • Faire un effort vestimentaire (veste/pantalon et tailleur)
  • Proscrire tout chewing-gum
  • Éviter les parfums capiteux…


2. Un niveau de langue plus soutenu :

  • Penser aux négations (« il ne faut pas », « nous n’avons pas »…)
  • Éviter la langue parlée, familière, du quotidien
  • S’entraîner avant afin de limiter les tics verbaux (bah, heu…)
  • S’entraîner avant à parler lentement, à peser chaque mot
  • Réfléchir à voix haute, voire se poser des questions


3. Une gestuelle maîtrisée :

  • Ne pas hésiter à accompagner vos propos de certains gestes qui permettront de soutenir votre discours (pour souligner, ponctuer votre propos...)
  • Promener votre regard d’un membre du jury à l’autre
  • Gare aux tics gestuels (main dans les cheveux, main devant la bouche…)
  • Éviter de parler au jury de profil (soyez bien face à face)

Choisir mots et formules appropriés

Vous obtiendrez la reconnaissance du jury si :

1. Vous ménagez des transitions entre chaque partie :

  • Multiplier les mots de liaison qui « forcent » l’attention du jury
  • Employer des formules d'attente et de renvoi
  • Récapituler ce que vous avez montré par étape
  • Annoncer le thème de la partie qui va suivre

2. Vous allégez l’annonce des points qui vont être traités :

  • En début de partie : premièrement, en premier lieu…
  • Pour comparer : tel que, de la même façon…
  • Pour les exemples : prenons le cas de, c’est le cas de…
  • Pour conclure : en définitive, finalement, au bout du compte…

3. La conclusion apporte une valeur ajoutée au reste :

  • Récapituler les articulations majeures de votre réflexion
  • Apporter une réponse (même partielle) à votre problématique de départ
  • Une ouverture éventuelle à votre projet
  • Ne pas oublier de remercier le jury de son écoute

Les vertus des temps de silence

Savoir utiliser les silences et les pauses :

1. C’est faire de ses faiblesses un atout : 

  • Vous reprenez votre souffle.
  • Vous faites ressortir les mots importants.
  • Vous vous évitez de bafouiller quand vous cherchez vos mots.
  • Vous vous reprenez quand vous bloquez sur une idée.

2. C’est enrichir votre communication avec le jury :

  • Vous vous donnez les moyens de vous concentrer.
  • Vous donnez au jury la possibilité d’assimiler ce que vous avez dit.
  • Vous créez un effet de suspense.
  • Vous faites preuve de recul par rapport à votre propos.
  • Vous donnez l’impression d’une autocritique.

3. Vous gardez un certain contrôle de votre auditoire :

  • Ce recul ajoute une intelligence à votre propos.
  • Vous créez une certaine connivence avec votre auditoire.
  • Vous apaisez les questions tatillonnes du jury…
  • Vous dégagez une relative confiance en vous.

🍀 Fiches de révision PREMIUM

PREMIUM

Comment bien rédiger

PREMIUM

Faire des fiches mémo

PREMIUM

Analyser une image

PREMIUM

Organiser son travail

PREMIUM

Analyser des documents

PREMIUM

Prendre des notes

PREMIUM

Décrypter un énoncé

PREMIUM

Apprendre à se relire

PREMIUM

Apprendre à mémoriser

Nomad+, Le pass illimité vers la réussite 🔥

NOMAD EDUCATION

L’app unique pour réussir !