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Les choix stratégiques de l'entreprise

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Les stratégies globales

Les stratégies globales sont mises en place par la Direction pour l'ensemble de l'entreprise. Elles s'opposent aux stratégies de domaines qui ne concernent qu'un seul DAS (Domaine d'Activité Stratégique).

Il existe quatre principales stratégies globales.

La spécialisation consiste à se focaliser sur un seul métier.
Exemple : une boulangerie ne propose que des pains. Il s'agit d'une stratégie de niche.

La diversification consiste à se positionner sur différents métiers.
Exemple : une boulangerie propose aussi un service de traiteur.

L'intégration consiste à intégrer toutes les étapes de la production dans une seule entreprise, en achetant un client, un distributeur ou un fournisseur.

L'externalisation consiste à faire faire une partie de la production à une autre entreprise.
Exemple : la sous-traitance.

Les stratégies de domaines

Les stratégies de domaines ne concernent qu'un seul Domaine d'Activité Stratégique (DAS) de l'entreprise. Elles s'opposent aux stratégies globales qui concernent l'ensemble de l'entreprise. Le but d'une stratégie de domaines est toujours d'obtenir un avantage concurrentiel.

Il existe trois principales stratégies de domaines :

  • La domination par les coûts consiste à réduire fortement les coûts de production pour proposer un prix de vente plus faible que la concurrence.
    Exemple : les entreprises de discount alimentaire.
  • La différenciation consiste à proposer des produits qui ont des caractéristiques différentes de celles des produits concurrents.
    Exemple : les voitures. On parle alors de concurrence monopolistique. 
  • La focalisation consiste à se concentrer sur un seul secteur porteur.
    Exemple : le luxe.

La concentration

La concentration dans un secteur augmente lorsque la production est réalisée par de moins en moins d’entreprises, mais de tailles de plus en plus grandes. Le degré de concentration d’un secteur est mesuré par la part de marché détenue par les trois plus grandes entreprises du secteur. Plus la concentration augmente, plus la concurrence baisse et plus les entreprises sont grandes. 

Concentration technique : La taille des entreprises augmente par l’investissement et l’embauche. Ce mode de croissance est interne.

Concentration économique : La taille des entreprises augmente en multipliant le nombre d’établissements. Ce mode de croissance est interne.

Concentration financière : La taille des entreprises augmente car elles se groupent avec d’autres entreprises. La croissance est alors externe.

Gardienne de la structure concurrentielle des marchés, l’Autorité de la concurrence examine tous les projets de rachat et fusion dépassant une certaine taille. Elle veille ainsi, en amont, à ce que ces opérations ne réduisent pas la concurrence et conditionne leur autorisation à la mise en place de solutions adaptées, en cas de risque d’atteinte à la concurrence.

L'Autorité de la concurrence ne se prononce pas sur toutes les opérations de concentration réalisées en France.

Seules sont soumises à son examen, les opérations dépassant une certaine taille. C'est le cas lorsque sont réunies les trois conditions suivantes :

  • le chiffre d'affaires total mondial hors taxes de l'ensemble des entreprises ou groupes de personnes physiques ou morales parties à la concentration est supérieur à 150 millions d'euros ;
  • le chiffre d'affaires total hors taxes réalisé en France par deux au moins des entreprises ou groupes de personnes physiques ou morales concernés est supérieur à 50 millions d'euros ;
  • l’opération ne relève pas de la compétence de l’Union européenne.

Les modalités juridiques de la croissance externe

La croissance externe des entreprises peut prendre plusieurs formes.

La prise de participation : une entreprise achète assez d’actions d’une autre entreprise pour influencer sur ses décisions stratégiques.
Exemple : elle achète plus de 10 % du capital.

La fusion : deux entreprises s’associent pour n’en former qu’une seule. On distingue :

  • La fusion simple : A + B = C. Exemple : Assedic + ANPE = Pôle Emploi.
  • La fusion-absorption : A + B = A. Exemple : BNP + Paribas = BNP Paribas.

L’apport partiel d’actifs : opération juridique qui consiste à transférer une partie des actifs d'une entreprise à une autre entreprise, en échange d'une participation dans cette dernière. Cette opération permet à l'entreprise apporteuse de se concentrer sur son activité principale et de céder les activités non stratégiques ou non rentables, tout en conservant une participation dans l'entreprise bénéficiaire. L'apport partiel d'actifs peut se faire sous différentes formes, comme la cession de branche d'activité, la scission d'entreprise ou la fusion simplifiée. Dans tous les cas, l'opération doit respecter certaines règles légales et comptables, notamment en ce qui concerne l'évaluation des actifs et des passifs cédés, la fixation du prix de cession, la répartition des responsabilités et la protection des intérêts des actionnaires et des créanciers des deux entreprises.

La scission : opération juridique qui consiste à diviser une entreprise existante en plusieurs entités juridiques distinctes, chacune reprenant une partie des actifs, des passifs et des employés de l'entreprise d'origine. Cette opération peut être motivée par différentes raisons, comme la volonté de se concentrer sur des activités plus rentables, de séparer des activités non stratégiques, ou encore de répondre à des contraintes réglementaires ou fiscales. La scission d'entreprise peut prendre plusieurs formes, comme la scission totale, qui consiste en une division complète de l'entreprise, ou la scission partielle, qui ne concerne qu'une partie des activités de l'entreprise.

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