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Équipements photographiques

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Traitement des images : numérisation

Valeur subjective, liée à l’analyse de la définition du pixel obtenu en rapport avec la finesse du grain argentique, la numérisation permet de convertir la représentation de l’image analogique en un fichier image numérique, qui pourra être reproduit et agrandi.

Fonctionnement scanner à plat : contrairement à un capteur matriciel (APN), le scanner analyse d’une manière progressive et continue, ligne par ligne la surface de l’original à numériser (opaque ou transparent). Analyse effectuée au moyen d’une barrette de 3 capteurs linéaires (composés chacun d’une rangée de cellules CCD (Charge Couple Device) et d’un filtre de conversion trichrome RVB). Lors du scanning, les valeurs de luminances recueillies sont converties par un convertisseur analogique/digital et transmises sous forme de fichier numérique.

Caractéristiques principales :
• Profondeur de codage élevé (16 bits par exemple), engendrant une reproduction plus précise des nuances de couleur et des valeurs de gris, augmentation de l’écart de contraste (Etendue Utile), avec un Dmax plus élevée. Quantification à 8 bits, EU de 8 IL (ou diaph).
• Logiciel de numérisation optimisé (fonctions utilitaires de gestion, corrections colorimétriques et densitométriques, de nettoyage (Digital Ice), de renforcement, de netteté…)
• Résolution scanner : elle est définie par le nombre de cellules présentes sur la barrette linéaire (exemple : scanner 600 dpi, soit 600 cellules sur 25,4 mm, soit 23,6 ppm. Un original 24x36 mm numérisé à 600 dpi aura une résolution de 23,6 ppm seulement, ne permettant pas un taux d’agrandissement important avec une résolution adéquate). On préfèrera un scan à film (d’une résolution supérieure) pour numériser le même original, permettant un taux d’agrandissement supérieur avec une meilleure définition (tirage photo par exemple).

Notions aliasing pendant la numérisation : conditions de Nyquist, la fréquence d’échantillonnage doit être supérieure ou égale à 2 fois la fréquence maximale, d’où :
Roptique = 500 / p (en micromètre). Elle permet de définir un nombre de cycles par mm qui détermine la taille du détail minimum utile, pouvant être numérisé. Si la fréquence était supérieure à la résolution optique, des risques de distorsions seraient visibles (artefacts de numérisation).

Matériel de restitution des images : Minilab, Imageur Photo

Minilab : principales caractéristiques : souplesse d’utilisation, correction automatisée, grande productivité, faible prix de revient, conservation des tirages (supports photographiques), …
Différents modèles qui varient principalement par le système d’exposition :
• système TRC (tubes à rayons cathodiques monochromes à haute résolution + tourelles 3 filtres RVB + objectif de projection).
• système Laser (3 faisceaux lasers RVB forment l’image avec un système optique de prisme et de miroir, image projetée par balayage sur le papier, utilisation d’AOM (Acoustic Optical Motor : système automatique de correction de l’alignement des faisceaux multi-lasers). Résolution 300 dpi.
• système MLVA (Micro Light Valve Array) : lampe halogène + bouquet de fibres optiques, résolution 400 dpi.
• système à diodes couplées au système MDDM (Micro Dot Display Multi-plexing) : la lumière émise par les LEDs est focalisée par un objectif à la surface d’un miroir oscillant qui renvoie la lumière sur la matrice LCD affichant l’image numérique.

Imageur Photo : ce sont des imprimantes RVB grand et moyen format à ton continu dont la principale caractéristique réside dans la voie hybride numérique/analogique : exposition d’un fichier numérique sur un support photographique qui sera révélé par une chaîne de traitement RA4 (Rev-Blix-Lavage-Séchage). Deux catégories d’imageur RVB :
• Exposition par faisceau laser : caractéristiques : les données de l’image numérique (3 couches RVB) modulent l’intensité des 3 lasers RVB, dont les faisceaux sont rassemblés en un seul faisceau par l’intermédiaire d’un système optique de renvoi. Lors du balayage (insolation du support sensible, le faisceau expose les 3 couches sensibles de l’émulsion couleur en un seul passage (point par point). Résolution de 200 à 400 dpi. Le papier insolé est ensuite développé dans une chaîne photographique RA4.
• Exposition par LED et fibre optique : les lumières issues de 3 groupes de LEDs filtrées par des substances et agent de dopage RVB, se réunissent dans une fibre optique jusqu’à la tête d’exposition qui va balayer le média photographique. Résolution 250 à 300 dpi.

Matériel de restitution des images : Traceurs et Imprimantes CMJN

Il s’agit d’une technologie d’impression matricielle par points. L’image est créée en projetant directement, à travers le minuscule orifice des buses, de fines gouttelettes d’encre sur des positions spécifiées de la surface du support. Technique de base fondée sur l’application physique d’une onde sinusoïdale engendrant une pression sur la buse : jet d’encre à flux continu (avantages : vaste palette de couleur, haute qualité d’impression / inconvénients : onéreuse, papier spécifique, délai de séchage, purge des têtes d’impression).
Amélioration du flux continu par l’impression à composant piézo-électrique (technologie goutte à la demande) ou par l’impression Jet d’encre Thermique (microbulles).

Procédés évolutifs et gain de qualité :
• Projection de plus de points d’encre de plus petite taille en augmentant le nombre de buses et de couleur par tête d’impression (exemple technologie hexachromie CcMmJN).
• Réduction de la durée d’impression par un système bidirectionnel (décalage des têtes d’impression)
• Augmentation du nombre d’encres pour agrandir l’espace colorimétrique (adjonction de vert, de rouge (sensibilité spectrale), de nuances de gris (meilleure restitution des nuances)).
• Granulation (diamètre des taches d’encre, inférieur à 30 micromètres)
• Netteté apparente (finesse et précision des points encre, interpolation logicielle)
• Résolution d’adressage (positionnement des gouttes d’encre selon l’écart entre deux buses) : la valeur du double de cet écart correspond à un pas de déplacement de la tête deux fois plus faible, permettant de doubler la résolution d’impression.
• Encres à base de pigments et de colorants : meilleure conservation et fixage de l’encre sur le média. Inconvénients : espace colorimétrique réduit car les pigments sont moins saturés que les colorants et problème de métamérisme (variation de la couleur selon l’incidence de la lumière). Pour palier à ces problèmes, on utilise des encres de demi-teintes (Cyan light, Magenta light, permettant une meilleure restitution des nuances surtout dans les basses densités, et du Gris permettant un retrait des sous-couleurs (allégement de l’encrage CMJ par du gris)).

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