Les notions d'offre, de demande, de prix d'équilibre, de marché de biens et de services
Le marché se définit, de manière générale, comme étant un lieu de rencontre entre l’offre et la demande. L’échange de ces biens et de ces services peut avoir une dimension locale, nationale, mais aujourd’hui pour
beaucoup cet échange a une dimension internationale.
Dans une logique de marché concurrentiel, le prix est librement fixé entre l’offre et la demande, c’est ce que l’on appelle la loi de l’offre et de la demande : le prix diminue quand l’offre est supérieure à la demande et le prix augmente quand la demande est plus forte que l’offre. Le prix d’équilibre sera alors le point de rencontre entre l’offre et la demande.
Il existe, en économie, différents types de marché :
- Le marché de biens et de services : on offre des biens et des services qui répondent à des demandes de biens et de services. On distingue, dans cette catégorie, les biens marchands (en vente) et les biens non marchands (gratuits).
- Le marché du travail : offres d’emploi et demandes d’emploi s’entrechoquent et fixent le prix du travail.
- Le marché des capitaux : ce marché rassemble les agents à capacité de financement avec les agents à besoins de financement.
L’étude des différents biens et secteurs en immobilier et les services immobiliers associés
Les biens immobiliers ont des caractéristiques spécifiques que l‘on peut distinguer en 3 groupes :
- Les caractéristiques économiques : nous repérons ici l’interventionnisme public sur ces biens, le caractère spéculatif du marché des terrains, l’incidence de la coexistence entre le neuf et l’ancien.
- Les caractéristiques physiques : ont une incidence sur la localisation, la durabilité et l’hétérogénéité.
- Les caractéristiques dites d’usage : ces dernières sont la réponse à des besoins de sécurité et de confort, mais également à une logique d’actif patrimonial (les biens d’investissement) ou de bien d’usage (les biens de consommation).
Le marché de l’immobilier est composé de deux secteurs ou domaines d’activité :
- les activités de construction ;
- les transactions parmi lesquelles on distingue les opérations des particuliers, des entreprises qui doivent répondre à un besoin directement attaché aux biens immobiliers, ou celles d’investissement qui ne s’intéressent pas forcément à l’usage du bien, mais à son intérêt patrimonial.