L’approche classique des espaces verts perçoit le végétal comme un élément à maîtriser et à contrôler. Aujourd’hui, la prise en compte du développement durable a induit une vision du végétal plus centrée sur l’accompagnement de son développement naturel. Avant d’intervenir sur le végétal, il faut se demander si cela est vraiment nécessaire.

Il y a deux grandes familles d’interventions sur le végétal :

1. Les techniques de taille

La taille des végétaux peut avoir plusieurs objectifs : esthétiques, sanitaires, fonctionnels ou encore sécuritaires.

La première étape de la taille consiste à supprimer le bois mort, malade ou abîmé. Ensuite, il faut opérer une sélection sur les rameaux où les tiges pour déterminer ceux que l’on souhaite garder en fonction de l’objectif fixé. Cela dépend des périodes de fleurissement des végétaux, de leur âge, de leur état sanitaire ou de leur port.

La taille raisonnée ou douce est la taille privilégiée du paysagiste puisqu’elle prend en compte les caractéristiques de chaque végétal et leur assure un développement harmonieux.

La taille d’entretien ou le rabattage au taille-haie sont des techniques qui permettent de gagner du temps et de tailler de grandes longueurs. Cependant, elles ne respectent pas la physiologie du végétal et peuvent occasionner des blessures qui sont des portes d’entrée pour les maladies.

Lorsque l’on intervient sur les branches d’un arbre, on parle d’élagage. C’est un domaine professionnel à part entière qui nécessite de connaître le développement de l’arbre et les règles de sécurité adaptées.

2. Les techniques de tonte

La tonte est l’action de couper les extrémités des plantes des espaces engazonnés ou enherbés. La fréquence de tonte est fonction de la croissance des végétaux et des objectifs fixés.

Il ne faut pas supprimer plus d’un tiers de la longueur des feuilles.

En tondant moins souvent et à une hauteur élevée, on favorise l’installation de la biodiversité. Lorsque l’on intervient une ou deux fois par an simplement pour limiter l’apparition de végétaux ligneux et créer une prairie, on parle de fauche.