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Les couverts végétaux en interculture

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Les couverts végétaux en interculture – Partie 1

Pourquoi implanter un couvert ? Quelles espèces choisir ? Comment l’implanter et le détruire ? Autant de questions que vous vous posez.

L’objectif est ici de répondre à vos questions et de vous montrer comment il est possible de tirer bénéfice d’un couvert végétal. Un couvert végétal est mis en place pendant l’interculture. Ce couvert peut avoir plusieurs appellations selon l’utilisation qui en est faite.

  • S’il a pour fonction d’éviter le lessivage des nitrates, on l’appelle CIPAN (Culture Intermédiaire Piège à Nitrates).
  • S’il permet de fournir des éléments nutritifs à la culture suivante ou s’il joue un rôle d’amendement, on parle d’engrais vert.
  • Enfin, il s’agit d’une culture dérobée si c’est un couvert implanté entre deux cultures principales, dont le but est une production de fourrage ou de graines.


Piéger l’azote :

Selon les espèces choisies, leur date de semis, la quantité de nitrates restant dans le sol, les couverts intermédiaires peuvent absorber jusqu’à une centaine d’unités d’azote/ha. Ainsi, cet azote ne risque pas de se transférer vers les nappes d’eau souterraines à l’automne et, pour partie, fertilisera la culture suivante.

Si vous vous trouvez dans une aire d’alimentation de captage ou en zone vulnérable, cet objectif est important à prendre en compte et il vous guidera dans le choix des espèces à implanter pour obtenir un piégeage maximum de l’azote restant après récolte, ou minéralisé à l’automne.

Les couverts végétaux en interculture – Partie 2

Améliorer la structure du sol :

Le choix des espèces en fonction de leur système racinaire contribue à structurer le sol. Pour cela, les couverts semés en mélange permettent d’associer des espèces avec des systèmes racinaires complémentaires (fasciculés et pivotants) qui pourront explorer l’ensemble des horizons de surface et, ainsi, laisser à la culture suivante un sol plus aéré, qui fonctionne mieux.

Ainsi, les graminées (seigle, triticale, orge) ont des racines qui s’étalent en faisceau et fissurent le sol en surface, tandis que certaines crucifères (radis fourrager, navette) ont un pivot puissant qui crée une fissuration verticale.

Pour entretenir le taux de matière organique du sol, il est conseillé d’implanter des couverts avec un rapport C/N élevé : la biomasse produite permet ainsi d’alimenter les stocks de matières organiques des sols et de stimuler leur activité biologique.

L’amélioration de la structure du sol par les couverts, par l’apport de matière organique et l’effet des racines, permet aux sols tassés de retrouver de la porosité et de mieux se ressuyer. La portance et la réserve en eau des sols sont améliorées. La structure plus meuble facilite aussi le travail du sol.

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