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Les techniques culturales simplifiées

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Les techniques culturales simplifiées – Partie 1

Près de 35 % des surfaces cultivées en France sont conduites en techniques culturales simplifiées. Ces pratiques concernent le semis direct, ainsi que des interventions plus ou moins profondes. Elles limitent les consommations de fuel, réduisent les risques d’érosion et stimulent l’activité biologique des sols. L’absence de retournement du sol avec enfouissement des mauvaises herbes implique une gestion agronomique intégrée du désherbage, au risque d’accroître les utilisations d’herbicides.

Ces pratiques améliorent aussi la qualité des sols. Comparé au labour, leur bilan gaz à effet de serre reste incertain, malgré un intérêt confirmé pour les économies d’énergie. Dans les systèmes de grandes cultures, la mise en œuvre de ces itinéraires limitant le retournement du sol nécessite une approche agronomique pour contrôler les adventices et les ravageurs, afin de ne pas accroître le recours aux produits phytosanitaires.

En conséquence, les agriculteurs sont souvent amenés à changer leur modèle de production, en lien avec leur conseiller et/ou d’autres agriculteurs. Les rotations s’allongent pour casser les cycles biologiques des adventices, les sols sont couverts en hiver.

Ces évolutions importantes du système de culture accentuent l’intérêt environnemental des TCS : stockage accru de carbone dans les sols, réduction des risques de fuites de nitrate vers les eaux...

Les techniques culturales simplifiées – Partie 2

Impacts environnementaux :

Énergie : économie de 20 à 40 % des besoins en carburant.

Qualité des sols : accroissement de la teneur en matière organique de l’horizon de surface de 25 à 50 % en 30 ans avec un effet positif sur la biodiversité du sol, amélioration de la structure si les risques de tassement sont maîtrisés, réduction des risques d’érosion.

Potentiel d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2030, d’après Pellerin S. et al., 2013 : 1 Mt éq. $\rmCO_2$ /an pour le travail superficiel, 3,7 Mt éq. CO2 /an pour le labour tous les 5 ans et 5,7 Mt éq. $\rmCO_2$ /an pour le semis direct, dont 30 % d’économies de carburant.
Toutefois, l’impact des TCS sur les émissions de N2 O du sol et le stockage de carbone est encore mal quantifié, rendant encore très incertain ce potentiel.

Qualité de l’air : pas d’impact direct connu sur les émissions d’ammoniac (NH3). Réduire le nombre de passages et éviter les travaux en conditions sèches permet de limiter les émissions de poussières. En semis direct, la présence de résidus peut accroître le niveau d’émission au déchaumage et au semis.

Qualité des eaux : effets à la fois positifs via la réduction de l’érosion et négatifs en cas d’augmentation du recours aux produits phytosanitaires.

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