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Équilibres de marché

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Équilibre de court terme et équilibre de long terme

La résolution des programmes du consommateur et du producteur donne lieu à un équilibre sur les marchés en CPP. Pour autant, la microéconomie distingue deux types d’équilibre.

A court terme, les facteurs de production sont fixes et le nombre de firmes est donné (pas d’entrées et de sorties). Par ailleurs, les firmes sont « price-taker » c'est-à-dire qu’elles prennent le prix d’équilibre du marché sans pouvoir l’influencer. Ainsi, l’équilibre de court terme est défini par un prix de marché p* tel que :

  • Au prix p*, chaque consommateur maximise sa satisfaction
  • Au prix p*, chaque producteur maximise son profit
  • La somme des quantités vendues égalise celle des quantités achetées

Il convient de noter que l’équilibre de court terme admet la possibilité pour les firmes de réaliser un profit.

A long terme, tous les facteurs de production sont variables. Ainsi, des firmes peuvent faire leur entrée sur le marché ou en sortir. Par ailleurs, les perspectives des profits réalisées par les firmes sur le court terme peuvent attirer de nouvelles firmes sur le marché. Cette libre entrée et sortie entraîne la nullité du profit sur le long terme. En d’autres termes, à long terme le prix d’équilibre est égal à la valeur minimale du coût moyen de long terme ce qui entraîne la réalisation d’un profit nul pour l’ensemble des firmes. Le marché est alors à l’équilibre.

Les théorèmes du bien-être

L’analyse en matière d’équilibre général à conduit Kenneth Arrow et Gérard Debreu à énoncer deux résultats fondamentaux connus sous le nom de théorèmes du bien-être. Ceux-ci s’inscrivent dans le cadre d’une analyse faisant intervenir les hypothèses de la CPP ainsi que sur les fonctions de production et de consommation.

  • Le premier théorème du bien-être ou théorème d’équivalence. Il peut s’énoncer comme ceci : « tout équilibre général en concurrence pure et parfaite est un optimum de Pareto. En d’autres termes, dans le cadre d’une représentation graphique d’une boîte d’Edgeworth, lorsque les
    courbes d’utilité des deux agents sont tangentes, il n’existe plus d’échange mutuellement avantageux.
  • Le second théorème du bien-être peut s’énoncer ainsi : « tout optimum de Pareto peut être obtenu comme équilibre walrasien après réallocation des dotations initiales.

De ces deux théorèmes du bien-être découle des implications tant pour l’analyse économique que pour les recommandations de politiques publiques. Ainsi, le premier théorème peut être interprété comme un argument en faveur de l’instauration d’une CPP pour obtenir un optimum de Pareto. La mise en place d’une CPP est alors une condition suffisante mais non nécessaire. Le second théorème implique que le régulateur ou planificateur social peut jouer sur les dotations initiales afin d’atteindre un optimum de Pareto plutôt que de tenter de réguler les comportements économiques.

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