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SQL : Langage de définition des données

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Définition d’une table

Les données sont stockées dans une table.

Une table est composée de lignes et de colonnes.

Chaque ligne correspond à un tuple ou à un enregistrement de la table.

L’une (ou plusieurs) des colonnes est la clé primaire (PK : PRIMARY KEY) de la table. Elle permet d’identifier un enregistrement de manière unique.

La table peut également avoir une ou plusieurs clés étrangères (FK : FOREIGN KEY). Ce sont des colonnes qui font référence à la clé primaire d’une autre table.

Chaque champ/colonne ne peut contenir qu’une seule valeur et peut parfois ne contenir aucune valeur. C’est la valeur NULL.

Le type de données caractère

Le type CHAR est réservé aux données textuelles de taille fixe et constante.

Les types VARCHAR et VARCHAR2 sont utilisés pour les chaînes de caractères à longueur variable.

En déclarant un type CHAR(8), la chaîne « Lundi » (5 caractères) et la chaîne « Vendredi » (8 caractères) occuperont chacune 8 caractères. Les 3 caractères manquant de la chaîne ‘Lundi’ seront remplacés par des espaces.

Les données stockées dans une colonne de type VARCHAR ou VARCHAR2 occuperont l’espace nécessaire à leur stockage ni plus ni moins (ici 5 caractères pour « Lundi » et 8 pour « Vendredi »).

Syntaxe :

CHAR(n) Stockage de exactement n caractères
VARCHAR2(n) Stockage de n caractères au maximum
Une chaîne de caractères est délimitée par des apostrophes (quotte).

Le Langage de Définition des Données (LDD)

Le Langage de Définition des Données (LDD) est une des trois parties du langage SQL qui permet de créer, de modifier et de supprimer les objets d’une base de données tels que des tables, des vues, des index, des contraintes, etc …

4. La commande CREATE permet de créer un objet de la base de données.
5. La commande ALTER permet de modifier un objet de la base de données.
6. La commande DROP permet de supprimer un objet de la base de données.

Ainsi, et par exemple, une table est créée par l’instruction SQL CREATE TABLE, modifiée au niveau de sa structure par l’instruction ALTER TABLE et supprimée par la commande DROP TABLE.

CREATE TABLE

CREATE TABLE permet de créer une table en définissant le nom et le type de chacune des colonnes de la table.

Syntaxe
CREATE TABLE nomTable
nomColonne1 typeColonne1 [NOT NULL | NULL] [DEFAULT Valeur1] [Contrainte de colonne],
nomColonne2 typeColonne2 [NOT NULL | NULL] [DEFAULT Valeur2] [Contrainte de colonne],
….
[Contrainte de table]
) ;

Conventions d’écriture :

[ ] : Eléments facultatifs.
| : OU : Alternative entre plusieurs possibilités.

  • On peut ajouter après la description d’une colonne la contrainte NOT NULL qui interdira que cette colonne contienne la valeur NULL.
  • DEFAULT permet de définir une valeur par défaut pour chaque colonne.
  • Enfin on peut aussi ajouter des contraintes d’intégrité portant sur une colonne de la table.

Les contraintes de table permettent d’ajouter des contraintes d’intégrité portant sur une ou plusieurs colonnes de la table.

Les contraintes d’intégrité

Les contraintes d’intégrité ont pour but de définir des règles de gestion au niveau des colonnes et des tables de la base de données.

Elles permettent de stocker et de centraliser les contraintes coté serveur et de ce fait d’alléger le développement (contrôles) coté client.

Différents types de contraintes :

  • Les contraintes de domaine : CHECK, UNIQUE, DEFAULT, NOT NULL
  • Les contraintes d’intégrité d’entité : PRIMARY KEY
  • Les contraintes d’intégrité référentielle : FOREIGN KEY

Elles peuvent être définies de deux manières :

  • Au niveau d’une colonne, à la suite de sa définition (nom et type). Dans ce cas, la contrainte ne peut porter que sur une colonne.
  • Au niveau de la table : elle se place à la fin de l’ordre de création, après la définition de toutes les colonnes. Dans ce cas, la contrainte peut porter sur une ou plusieurs colonnes.

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