La Banque Centrale Européenne (BCE) a été créée le 1er janvier 1999 en même temps que l’euro. Elle est indépendante des États, c’est-à-dire qu’aucun gouvernement européen ne peut influencer sa politique. Elle est la seule à pouvoir décider de la politique monétaire menée dans la zone euro. Les États ont donc transféré leur pouvoir en matière monétaire à cette institution supranationale. Son principal objectif est la stabilité des prix, donc la maîtrise de l’inflation. Elle doit déterminer les taux directeurs en fonction de la quantité de monnaie dont a besoin une économie sans engendrer une trop forte inflation. Les autres missions de la BCE sont définir la politique de change de l’euro, gérer les réserves de change et assurer la stabilité du système financier européen.
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L'intervention des politiques publiques
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L'intervention des politiques publiques
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Les instruments de la politique de rigueur
Les instruments de la politique de rigueur
• Politique monétaire : contrôle de la monnaie par un maintien des taux directeurs de la BCE élevés afin de limiter la création monétaire et de maîtriser l’inflation.
• Politique budgétaire : diminution de l’engagement de l’État dans l’activité économique (privatisations) et maîtrise des budgets de l’État.
• Politique de redistribution : diminution de la redistribution des revenus et non augmentation du salaire minimum pour que la demande ne soit pas trop élevée et que l’inflation soit maîtrisée.
• Politique de l’emploi : diminution des charges sociales qui pèsent sur les entreprises. Cela doit favoriser la baisse des coûts de production et se répercuter sur le niveau des prix de vente.
• Politique fiscale : diminution de la pression fiscale pour favoriser l’entrepreneuriat et le travail.
Les instruments d’une politique de relance
Les instruments d’une politique de relance
• Politique monétaire : diminution des taux d’intérêt pour favoriser l’endettement des ménages et la consommation.
Exemple : Taux d’intérêt immobilier faibles pour favoriser l’accession à la propriété.
• Politique budgétaire : augmentation des investissements de l’État dans l’économie pour soutenir la demande.
Exemple : Nationalisation d’entreprises.
• Politique de redistribution : augmentation des prestations sociales pour soutenir la demande des revenus les plus faibles.
Exemple : Allocations familiales.
• Politique des revenus : favoriser la hausse des revenus pour soutenir la demande.
Exemple : Revalorisation du SMIC.
• Politique fiscale : augmentation de la pression fiscale pour financer les dépenses de l’État.
Exemple : Création de la CSG pour financer la Sécurité Sociale.
L’État-Providence
L’État-Providence
L’État-Providence est une conception de l’État selon laquelle les pouvoirs publics doivent intervenir pour soutenir l’activité économique. Il doit avoir un rôle actif dans la recherche de progrès économique et social.
L’État remplit alors plusieurs fonctions.
• Une fonction d’allocations des ressources budgétaires (les impôts) dans des dépenses de production collective.
Exemple : L’aménagement du territoire, l’éducation…
• Une fonction de régulation c'est-à-dire de lutte contre les déséquilibres économiques.
Exemple : Lutte contre le chômage
• Une fonction de redistribution qui permet de corriger les inégalités de la répartition primaire des revenus. Il s’agit d’une politique de solidarité qui a des fondements économiques.
La politique économique
La politique économique
• La politique économique désigne l’ensemble des actions des pouvoirs publics dans l’activité économique.
• La politique structurelle vise à agir, sur le long terme, sur les structures économiques du pays.
Exemple : Suppression d’un monopole étatique sur l’énergie, ouverture du marché du gaz et de l’électricité à la concurrence.
• La politique conjoncturelle vise à orienter, sur le court terme, l’activité économique dans différents domaines.
Exemple : Création de contrats aidés pour favoriser l’emploi des jeunes.
Les 4 objectifs de la politique économique sont la croissance économique (mesurée par le taux de croissance), l’emploi (mesuré par le taux de chômage), l’inflation (mesurée par le taux d’inflation) et l’équilibre des échanges extérieurs (mesuré par la balance commerciale).