La chaîne du transport de marchandises est caractérisée par l'intermodalité et l'unité de chargement. A l'échelle nationale, elle peut se réaliser sans changement de moyen de transport grâce au réseau routier. L'intermodalité avec la route est souvent nécessaire à l'échelle internationale avec ou sans changement de l'unité de chargement (transbordement ou transport combiné). Étant donnée la diversité des étapes de la chaîne logistique, des intermédiaires ont surgi pour faciliter l'exécution du transport et ainsi donner naissance à une famille de métiers.

Quel que soit le nom attribué à la profession de l’intermédiaire, le code des transports distingue deux principaux types de contrats :

  •  Le contrat de commission : le commissionnaire « agit en son nom ou sous un nom social pour le compte d’un commettant ». Il a « privilège sur la valeur des marchandises et un droit de rétention et une obligation de résultat concernant le délai ». « Il est garant de l’arrivée des marchandises et effets dans le délai déterminé par la lettre de voiture, hors les cas de la force majeure légalement constatée. » (extrait du code des transports). Parmi ses professions principales, on distingue : l'OTM (Organisateur de Transport Multimodaux), l'affréteur (routier, de navire ou d'un avion), l'agent de fret aérien, le groupeur, le commissionnaire en douane. 
  • Le contrat de mandat : « Le mandat est le contrat par lequel une personne (mandant) donne à une autre (le mandataire) qui l’accepte, le pouvoir d’accomplir, au nom et pour le compte du mandant, un ou plusieurs actes juridiques. » (extrait du code des transports). Il doit mettre en œuvre les moyens nécessaires à la réalisation des services sans obligation de garantie des résultats. Tout transitaire (spécialisé ou non) agit comme un mandataire.

Les intermédiaires de transport peuvent être distingués selon 4 familles de métiers : commissionnaires (peuvent avoir recours à la sous-traitance), transitaires (mandataires), les commissionnaires en douane et les opérateurs économiques agréés.

La couverture du risque (vol, perte, avarie, retard) demande la souscription d'une assurance qui paye une prime en cas de sinistre selon les conditions du contrat.

En commerce international, nous distinguons 4 modes de paiement : le chèque, le virement, la lettre de change et le billet d'ordre. Le paiement peut se réaliser grâce à un virement, un contre-remboursement ou une remise documentaire. Le CREDOC (crédit documentaire) est un mode de paiement qui s'adapte au règles Incoterms de vente au départ (ex : EFC).

Étant une opération nécessaire au sein de la chaîne de transport international, le dédouanement (à l'import ou à l'export) est un contrôle de la marchandise lors de son entrée ou sortie d'un territoire pouvant aboutir à une taxation régie par la loi (droit de douane) selon le cas (nature, volume ou valeur de la marchandise) et suivant un régime douanier (statut juridique pour une marchandise).