Qu’est-ce-que le NoSQL ?

Les bases de données NoSQL sont apparues dans les années 1990, mais explosent depuis les années 2010. Le nom NoSQL vient de Not only SQL ou de No-SQL, selon les interprétations. Voici quelques exemples de base NoSQL très utilisées : Redis, MongoDB, Elasticsearch, Cassandra et DynamoDB.

Les bases NoSQL ne sont pas homogènes : elles sont un regroupement de modèles et technologies permettant de gérer des données autrement qu’en suivant le modèle relationnel et le langage SQL. Il existe 4 familles de bases NoSQL : les bases clefs-valeurs, orientées documents, orientées colonnes et orientées graphe.

Caractéristiques et Intérêt

Les bases NoSQL proposent des structures variées, flexibles et mieux adaptées à certains types de données que le modèle relationnel, notamment pour les données peu structurées.

De manière générale, les bases NoSQL sont plus performantes, plus flexibles et plus évolutives que les bases relationnelles. Elles ont aussi une meilleure scalabilité (capacité à augmenter l’espace de stockage et/ou les performances de la base), ce qui les rend indispensables pour le Big-Data.

Le modèle relationnel reste néanmoins intéressant dans de nombreux cas, avec l’avantage de proposer des méthodes de conception de schéma de données (Merise, UML), un niveau de complexité élevé et des relations entre données. Les bases de données relationnelles sont aussi très polyvalentes, là où les bases NoSQL offrent souvent une réponse efficace à un problème plus ciblé.

Chaîne décisionnelle

Dans la chaîne décisionnelle, les bases NoSQL facilitent plusieurs étapes :

  • la collecte et le processus ETL (Extract, Transform, Load) sont rendus plus rapides et naturels, en choisissant une base NoSQL adaptée aux données brutes ;
  • une base NoSQL adaptée aux données finales facilite le traitement, l’analyse, la mise à disposition et la restitution des données.