Psychologie sociale de la communication

Dans le modèle de Shanon et Weaver, 4 facteurs agissent dans la communication :

• L’émetteur : initie le message. Il va alors le coder selon son référentiel (valeur, représentation, stéréotype, etc.).
• Le canal de transmission : le message est envoyé via un média. Cela peut être une communication directe et individualisée ou bien par l’intermédiaire de communication de masse. 
• Le bruit : Lorsqu’il est transmis le message subit des transformations qui peuvent rendre la compréhension difficile.
• Le récepteur : reçoit le message (plus ou moins bien selon le bruit parasite) et le décode selon son propre référentiel. 

A chaque facteur de communication, des distorsions du message peuvent apparaître. Ce modèle est une approche physique de la communication, au départ destiné à expliquer les difficultés de transmissions télégraphiques.

• Sens commun : Nouvelle qui circule par oui-dire, par le bouche-à-oreille, et bien sûr par Internet. On ne cherche pas à valider l’authenticité de l’information, et la connaissance de la source n’a pas beaucoup d’importance. La rumeur doit être suffisamment importante ou être perçue comme telle. En entreprise, elle concerne le plus souvent un événement qui peut apporter des changements importants et rapides ou venir compléter un manque d’information.
• Allpot et Postman (1947) : La rumeur est une « affirmation générale présentée comme vraie, et transmise généralement verbalement, sans qu’il existe de données concrètes permettant de vérifier son exactitude ».
• Knapp (1944) : La rumeur est « une déclaration destinée à être crue, se rapportant à l’actualité et répandue sans vérification officielle. »
  
  Les caractéristiques de la rumeur sont donc les suivantes : 
• Elle circule traditionnellement oralement (bouche-à-oreille), mais à notre époque également beaucoup par Internet. 
• L’événement dont il est question intéresse le public, et est perçu comme important
• La rumeur est intimement mise en relation avec une notion de vérité. Elle véhicule généralement de fausses informations ou du moins non vérifiées (et non officielles). Cependant, la question de la véracité n’intéresse pas le public (Rouquette, 1975) qui croit en la rumeur.