Retour

Psychologie sociale des organisations

🎲 Quiz GRATUIT

📝 Mini-cours GRATUIT

Motivation au travail. La théorie bi-factorielle de Herzberg (1957)

La théorie bi-factorielle d’Herzberg affirme que la motivation est suscitée par la recherche d’une satisfaction optimale de certains besoins.
Herzberg et al. (1957, 1959) distinguent deux catégories de facteurs en milieu de travail qui interviennent de manière très différente dans le mécanisme de la motivation.


1. La première catégorie regroupe des facteurs qui auraient la capacité d'apporter de la satisfaction aux employés. (Les accomplissements, la reconnaissance des accomplissements, le travail proprement dit, la responsabilité, la promotion ou avancement, la possibilité de développement).


2. Les facteurs de la seconde catégorie n'auraient pas la capacité d'apporter de la satisfaction, au mieux ils susciteraient de l'indifférence. Ils ne seraient pas ainsi à l'origine de la motivation. Ils poussent l'individu à agir sans véritable motivation ; Ce sont des facteurs « d'hygiène » (le supérieur -qualités et défauts, la politique et l'administration de l'entreprise, les conditions de travail, les relations avec les collègues, les subordonnés et les supérieurs, le prestige, la sécurité de l'emploi, la rémunération, les facteurs de vie personnelle (influence de l'entreprise sur la vie personnelle).

Herzberg et ses collaborateurs observent que les facteurs de motivation se rapportent essentiellement au contenu du travail. Ils sont associés à la satisfaction au travail et tendent à susciter des sentiments de développement personnel. Concernant les facteurs d'hygiène, ils se rapportent au contexte du travail - circonstances dans lesquelles l'individu l’accomplit. Plus tard, Herzberg (1971) conclura de façon catégorique que la satisfaction es indépendante de l'insatisfaction, c'est à dire que les facteurs de motivation peuvent produire de la satisfaction, ou, dans le pire des cas, de la non satisfaction. Ils ne sont pas à l'origine de l'insatisfaction.

Souffrance psychique au travail

Les trois principaux maux psychiques du travail :

  1. Le burn-out : Epuisement professionnel consécutif à un stress prolongé. Après la réaction d’alarme face au stress, l’individu lutte physiquement et émotionnellement. Si le stress perdure, l’organisme s’épuise physiquement et psychiquement jusqu’à ne plus pouvoir supporter la charge mentale. 
  2. Le bore-out : Epuisement professionnel consécutif à l’ennui. Le salarié est en manque de travail. Il n’est donc pas satisfait par son travail, où il par l’impression de ne faire que de la figuration. Il se démotive petit à petit et peu tomber dans la dépression.
  3. Le brown-out : la plus récente des trois pathologies. Le brown-out est consécutif d’un emploi qui, selon le salarié, n’a pas de sens. Pour le salarié la tâche à accomplir est devenu idiote ou inutile ce qui le démotive. Cette pathologie est liée aux valeurs auquel l’individu est attaché. Là encore, la démotivation peut entrainer la dépression, ou dans un cas plus favorable un changement d’emploi ou une reconversion.

Nomad+, Le pass illimité vers la réussite 🔥

NOMAD EDUCATION

L’app unique pour réussir !