I - De la CEE à l’Union européenne (UE)
Avec le traité de Maastricht (1992), la CEE est remplacée par l’Union européenne. Elle doit à la fois renforcer l’intégration économique des Etats membres et réaliser une union politique.

II - Une intégration économique poussée
En 1986, le président de la Commission, le Français Jacques Delors, décide d’achever le marché commun en supprimant les derniers obstacles à la libre circulation. Suite à la chute du mur de Berlin (1989) et à la réunification de l’Allemagne, le projet économique est encore approfondi afin de favoriser le rattrapage de l’économie est-allemande et permettre l’adhésion de nouveaux Etats en Europe de l’Est. Le traité de Maastricht prévoit la création d’une monnaie unique, l’euro, qui est mise en circulation le 1er janvier 2002. Cependant, trois pays (le R.-U., la Suède et le Danemark) refusent d’entrer dans la zone euro.

III - Un approfondissement politique timide
Le traité de Maastricht avait pour objectif de simplifier le processus de décision européen pour renforcer l’UE. Cependant, des exceptions sont accordées aux Etats qui refusent certaines politiques communes. À l’inverse, certains Etats sont autorisés à se lancer dans des « coopérations renforcées » sans les autres Etats membres. On assiste donc à la naissance d’une Europe « à la carte » ou « à géométrie variable ».