Face à la multiplicité des moyens de communication, la question des sources est fondamentale. Info ou intox ?
Depuis quelques années, le terme « fake news » s’est répandu dans les médias. William Audureau signe en 2017 un article pour Le Monde dans lequel il met en garde contre un terme « fourre-tout ». Littéralement, une fake news est « une publication qui se fait passer pour un article de presse sans en être un » mais le journaliste démontre que le sens s’est élargi au point de désigner « toute production écrite susceptible d’être contredite ». C’est, d’ailleurs, dans cette acceptation que Donald Trump l’utilise régulièrement à l’adresse des journalistes qui le critiquent.
Comme le fait remarquer Perrine Signoret dans son article pour L’Express intitulé « Une loi sur les “fake news” est-elle utile ? », cette difficulté aujourd’hui encore à définir les contours de ce qui relève des « fake news » rend difficile la création d’une loi.
D'ailleurs, pour le spécialiste des médias, Pascal Froissard, le réel problème des “fake news” est dans le détournement de l’attention : « D’autant que le faux est beaucoup plus propice au débat. »
Attention également à ne pas confondre « fake news » et parodie : étant donné que les parodies reprennent les codes traditionnels des journalistes à l’exemple du Gorafi (anagramme du Figaro), certaines séquences peuvent prêter à confusion. Mais attention, le Gorafi ne fabrique pas de “fake news” ; son objectif n’est pas de faire vrai mais de dénoncer les travers de la société.
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