1. Les villes petites et moyennes
Les villes petites et moyennes constituent le dernier échelon de la hiérarchie urbaine. Selon l’INSEE, les petites villes sont celles dont l’aire urbaine compte entre 2 000 et 20 000 habitants et regroupent entre 1 500 et 5 000 emplois alors que les villes moyennes ont entre 20 000 et 200 000 habitants et abritent plus de 5 000 emplois. Ces deux villes abritent la majorité de la population française : 38 % pour les premières et 30,5 % pour les secondes.
2. Un échelon fragilisé par la métropolisation
Ces villes sont souvent confrontées au déclin démographique, au vieillissement démographique et au ralentissement économique. Une grande partie d’entre elles sont confrontées à la dévitalisation de leur centre urbain comme Vierzon ou Nevers. Cela s’explique par l’influence des métropoles, qui attirent toujours plus les activités et les populations.
3. Les atouts des villes petites et moyennes
Une grande partie de la population française souhaite vivre dans des villes « à taille humaine ». Face aux difficultés rencontrées dans les grandes métropoles (hausse du prix de l’immobilier, allongement des temps de transport, pollution…), de nombreux foyers font le choix de s’installer dans des villes petites ou moyennes. Les élus locaux de ces villes participent à l’attractivité de leur commune en revitalisant les centres villes, en valorisant leur patrimoine architectural ou en offrant des services de proximité à la population. Par ailleurs, l’Etat soutient financièrement la redynamisation du centre-ville de 222 villes moyennes grâce au plan « Action cœur de ville ».