I - L’effondrement de l’Ancien Régime (1788-1789)
À la fin du XVIIIème siècle, la monarchie est en crise : l’État est endetté et les ministres des finances ne parviennent pas à équilibrer les comptes du royaume. Face au refus des ordres privilégiés de payer des impôts, Louis XVI est contraint de convoquer les États généraux en 1789. Suite à l’échec de cette réunion, les députés du tiers état se proclament Assemblée nationale. C’est le début de la Révolution française.
II - De la monarchie à la République (1789-1793)
La souveraineté est alors progressivement transférée du roi vers la nation. En août 1789, l’Assemblée abolit les privilèges et adopte la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Le roi, hostile à la Révolution, tente de fuir le royaume en juin 1791, mais il est reconnu à Varennes et reconduit de force à Paris. Accusé de comploter avec les rois d’Europe, il est arrêté le 10 août 1792 et la République est proclamée le 21 septembre. Louis XVI est guillotiné le 21 janvier 1793.
III - L’échec de la République (1793-1814)
La République est menacée par les puissances contre-révolutionnaires (Autriche, Prusse et Angleterre) mais aussi par des soulèvements intérieurs, notamment en Vendée. Par ailleurs, la Convention est divisée entre Girondins et Montagnards. Ces derniers gouvernent et mènent une politique de Terreur jusqu’à l’exécution de Robespierre en juillet 1794. Les libertés politiques sont alors peu à peu restreintes : le suffrage censitaire est rétabli en 1795, puis le Directoire s’appuie sur l’armée pour gouverner jusqu’au coup d’Etat du général Bonaparte en 1799. Il met en place une République autoritaire (le Consulat) puis un Empire à partir de 1804.