I - La Restauration (1814-1830)
Après la chute de Napoléon, la royauté est restaurée en France en 1814. Cependant, Louis XVIII sait qu’il est impossible de revenir à l’Ancien Régime. La nouvelle Constitution garantit l’égalité civile et les libertés individuelles. Les lois sont votées par la Chambre des députés mais ses membres sont élus au suffrage censitaire. L’organisation du territoire en communes et en départements est conservée. À partir de 1824, le nouveau roi, Charles X, mène une politique plus autoritaire. En juillet 1830, il est chassé du pouvoir lors de trois journées révolutionnaires – les Trois Glorieuses.


II - La monarchie de Juillet (1830-1848)
Le nouveau roi, Louis-Philippe Ier, s’inscrit dans l’héritage révolutionnaire : il rétablit le drapeau tricolore et reconnaît qu’il tient son pouvoir de la nation. La France est alors une monarchie parlementaire : le roi partage l’initiative des lois avec les Chambres et les ministres s’appuient sur une majorité au Parlement. Cependant, il déçoit les républicains car il refuse le suffrage universel, restreint la liberté de la presse (1835) et ne règle pas la « question sociale ».


III- La Deuxième République et le Second Empire (1848-1870).
En février 1848, une nouvelle révolution met fin à la monarchie de Juillet. Les républicains instaurent la Deuxième République et mettent en place un programme politique démocratique et social. Le suffrage universel masculin est adopté et l’esclavage est aboli dans les colonies. Le gouvernement répond au chômage en créant des ateliers nationaux, mais ils sont fermés en juin 1848. Face à l’agitation des ouvriers, le parti de l’Ordre, composé de royalistes et de républicains modérés prend le pouvoir. L’expérience démocratique s’achève lorsque le président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte, organise un coup d’Etat le 2 décembre 1851 et rétablit l’Empire un an plus tard.