1. Le rôle des acteurs locaux

Les acteurs locaux participent au dynamisme et à l’attractivité des villes. Il peut s’agir d’acteurs publics comme les élus (conseillers municipaux, maires) ou les services publics (préfecture, services sociaux, hôpitaux, etc.), mais aussi d’acteurs privés comme les entreprises et les associations (sportives, culturelles, etc.). Depuis une vingtaine d’années, les communes favorisent la participation citoyenne dans la vie locale en mettant en place des référendums locaux ou des budgets participatifs.

2. La coopération intercommunale

Depuis les années 1990, les communes sont invitées à se regrouper dans des structures intercommunales afin de coopérer dans la mise en œuvre de politiques publiques (gestion de l’eau, ramassage des ordures, transports, urbanisme…). Les intercommunalités les plus intégrées sont dites « à fiscalité propre » car elles perçoivent une partie des impôts locaux pour financer leur action.

Ces regroupements sont un succès dans la mesure où, au 1er janvier 2020, il ne reste plus que 4 communes isolées en France. Les 35 412 autres communes ont adhéré à une métropole à statut particulier (la métropole lyonnaise) ou à 1 254 intercommunalités à fiscalité propre, parmi lesquelles on trouve 21 métropoles, 14 communautés urbaines, 222 communautés d’agglomération et 997 communautés de communes. 

3. Aménager des villes durables

Depuis les années 1980, la politique de la ville a été mise en place pour réduire les inégalités socio-spatiales au sein des villes françaises. Aujourd’hui, les villes poursuivent cet effort de réhabilitation des quartiers défavorisés, mais cette politique est mise au service d’un objectif plus large : favoriser un développement durable. A ce titre, les villes sont soucieuses de limiter les pollutions, de réduire leur consommation d’énergie et de faciliter les mobilités vertes (transports en commun, vélo…) tout en désenclavant les quartiers marginalisés.