Face à la multiplicité des moyens de communication (journaux, radios, télévision, réseaux sociaux) que l’on produise ou relaye l’information, les mêmes mises en garde s’appliquent.

Être libre de s’exprimer ne signifie pas dire n’importe quoi. D’ailleurs ce droit fondamental dont nous disposons depuis la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen 1789 punit tout débordement.

Tout d’abord, il faut se documenter pour trouver l’origine des faits : un témoin, une photographie, un récit, un autre article...

Après s’être assuré de la fiabilité de la source, il faut vérifier les dates : parfois, les photographies ne correspondent pas à l’événement. Peut-être connaissez-vous cette photo qui a fait le tour du monde montrant deux jeunes enfants accroupis, enlacés, apeurés pour illustrer un séisme au Népal en 2015 ? Or, cette photographie datait de 2007 et elle avait été prise au Vietnam ! Parfois aussi, comme les articles les plus partagés « remontent » le flux des informations, on pense qu’il s’agit d’une nouvelle alors que l’article a été publié plusieurs mois voire plusieurs années avant.

Enfin, dernier conseil et non des moindres : quand on relaye une information, quand on cite un auteur ou un journaliste, on fait apparaître ses sources.

Pour aller plus loin sur la photographie des deux jeunes enfants, vous pouvez consulter ce lien vers un article de Tristan Berteloot pour Libération :

https://www.liberation.fr/planete/2015/05/05/ceci-n-est-pas-la-photo-de-deux-orphelins-du-seisme-au-nepal_1291299