Un film sur une femme réalisé par une femme ! Entre caprices et égocentrisme, Cléo donne d’abord l’impression d’être dominante, mais elle n’est qu’une femme-enfant. « Jolie poupée », elle n’existe que dans le regard des autres et les hommes autour d’elle la modèle tels des Pygmalions.
Le sexisme est latent : les femmes valent pour leur physique, les hommes incarnent le pouvoir. Son entourage la choie mais la maintient ainsi sans le vouloir dans cette position de princesse de conte de fées passive.
La crainte de la mort va amener Cléo à s’interroger sur ce qu’elle veut vraiment. Elle sort, ose affronter les regards, car elle a besoin de s’extraire de son environnement trop lisse, de se frotter à la réalité, pour se construire et « grandir ».
Témoin d’une société en mutation, qui hésite entre patriarcat traditionnel et amour libre, elle rencontre Antoine. Ce dernier lui offre un modèle masculin plus ouvert et des échanges plus égalitaires car il s’intéresse à qui elle est vraiment.