Réformée en profondeur en 2008, l’éducation musicale s’organise désormais autour de deux notions : percevoir et produire, autrement dit, apprendre à écouter et à pratiquer. Le chant notamment, mais aussi l’orchestre ou la musique assistée par l'ordinateur. Elle est obligatoire de la maternelle à la fin du collège, et se partage avec les arts plastiques, une heure d’enseignement hebdomadaire. Au lycée, elle peut être un enseignement de spécialité — qui, depuis la rentrée 2019 et la disparition des filières S, L et ES, n'est plus associée à une filière spécifique — ou une option facultative. Un cas à part sont les classes dites CHAM, classe à horaire aménagé musique, présentes dans un nombre d'établissements limité, qui proposent un enseignement en musique renforcé en complément à l'enseignement général, en lien avec l’enseignement spécialisé au conservatoire.
Déclinées en quatre champs regroupant les objets de cette pratique : chanter, écouter, explorer et échanger tout en mobilisant le corps, les stratégies pédagogiques adoptées dans la classe contribueront ainsi à l'acquisition de capacités, d'habiletés, de savoirs culturels et techniques qui génèreront eux-mêmes une connaissance et une pratique plus expertes dans une dynamique artistique vertueuse.
La pratique du chant choral est une dimension fondamentale de la vie des écoles et des établissements. Elle permet de créer de l’harmonie collective et de favoriser les apprentissages par ses vertus cognitives, et tout simplement par le plaisir que la musique crée. Le développement d’un projet choral s’inscrit dans le volet culturel du projet d’école ou d’établissement.
Ainsi, l’éducation musicale conduit les élèves vers une approche autonome et critique du monde sonore et musical contemporain. Elle veille parallèlement à inscrire les musiques étudiées dans une histoire et une géographie jalonnées de repères culturels.