L'histoire repose sur des concepts empiriques de deux types liés au caractère chronologique de la discipline :

  • des concepts hérités du passé qui servent à comprendre la réalité du passé, contenus dans les sources de l’époque. Ils concernent notamment les désignations d'époque (l’Antiquité, l’Inquisition, la monarchie de Juillet,  le régime de Vichy…) ;
  • des concepts créés après les faits, des catégories inconnues à l'époque, des faits non contenus dans les sources de l'époque (l’histoire de la colonisation ...).

Le concept permet la déduction. Il nécessite une référence à un contexte localisé et daté. Par conséquent, les concepts de l'histoire sont plastiques (à travers les différentes œuvres d’art) et polysémiques (les récits et témoignages diffèrent). En outre, reposant sur le système de la comparaison, le concept historique intègre un raisonnement et une théorie dans laquelle on retrouve les points communs des phénomènes regroupés. Un concept ne prend sens que dans un réseau. Ainsi, le fascisme ne prend sens qu’en lien avec la démocratie, le totalitarisme, etc.

Après les premières démarches et les premiers apprentissages qui permettent à l’enfant de maîtriser mieux le temps et l’espace, l’histoire apparaît en discipline constituée (connaissance donnant matière à un enseignement). Les différentes notions à acquérir par l’élève sont répertoriées dans les programmes d’enseignement.