Définition de la douleur
En 1979, l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) donne une définition officielle de la douleur qui « est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée, ou ressemblant, à celle liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ». Cela signifie qu'elle peut être psychique. En effet, la sensation de douleur n’est pas liée qu’à un organe ou une fonction.
Les douleurs sont classifiées selon leur nature et leur durée.
Types de douleurs
Il y a 2 types de douleurs :
- La douleur aiguë est un signe ou symptôme clinique qui traduit un problème de santé existant. C’est un signal d’alerte de l’organisme. Si la douleur aiguë persiste au-delà de trois mois, elle devient une douleur chronique. La douleur aiguë se produit à la suite d’un stimulus intense mécanique, chimique ou thermique qui va déclencher immédiatement un mécanisme de transmission d’informations partant des terminaisons nerveuses pour passer ensuite via la moelle épinière et arriver au cerveau. Les récepteurs de la douleur sont appelés des nocicepteurs.
- La douleur chronique, ou syndrome douloureux chronique, traduit une maladie qui doit être prise en charge et traitée.
Processus de la douleur
Ils sont au nombre de 3 :
- La douleur nociceptive liée à une hyperstimulation des récepteurs spécifiques de la douleur. Elle est reliée à une problématique clinique et organique.
- La douleur neuropathique due à une lésion ou à un dysfonctionnement du système nerveux central ou périphérique. Elle est liée à une hyperexcitabilité des neurones impliqués. Ce sont des douleurs à type de décharges électriques, sensation de brûlures constantes, paresthésies localisées au niveau des zones cutanées.
- La douleur psychogène ou sans lésion identifiée qui peut être liée à une pathologie psychologique avec participation émotionnelle et cognitive à la perception douloureuse d’origine nociceptive, neuropathique ou mixte.