Origine et définition du stress
Le mot « stress » est un terme anglais qui signifie « tension ». Il est issu du latin « stringere » (« mise en tension ») qui désigne une réaction biologique et psychique, spontanée, naturelle, en cascade, de l'organisme face à son environnement.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit le stress comme « un état d’inquiétude ou de tension mentale causé par une situation difficile. Il s’agit d’une réponse humaine naturelle qui nous incite à relever les défis et à faire face aux menaces auxquelles on est confronté dans notre vie ». Chacun éprouve du stress dans une certaine mesure.
Physiologie et physiopathologie du stress
Ce sont l’ensemble des modifications environnementales autour de la personne qui déclenchent le stress. Ces éléments peuvent être internes au corps (douleur, infection, etc.) ou externes (chaleur, froid, agression physique ou psychique, etc.).
Le cerveau est l’organe du corps qui va interpréter une information corporelle interne ou externe en déclenchant une réaction de stress. Le degré de décryptage des informations et de la capacité de la personne à y faire face, influence l’intensité du stress vécue par l’individu et le danger réel de l’élément stresseur. En effet, les deux médiateurs du stress sont l’axe corticotrope (hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien) et le système nerveux autonome (SNA) qui vont combiner l’activation cérébrale face au changement environnemental et la mobilisation de l’organisme. L’axe corticotrope est un système endocrinien autorégulé qui entraine la sécrétion de glucocorticoïdes, le cortisol. Le cortisol est libéré dans tous les tissus grâce aux récepteurs minéralocorticoïdes (MR) et glucocorticoïdes (GR). Le SNA, lui, est composé de deux branches, une sympathique libérant des catécholamines (adrénaline, noradrénaline), et une parasympathique ou vagale.