La relation et la communication dans un contexte de soins de fin de vie, ou de deuil ou de déni de la maladie grave, sont des situations difficiles, complexes, hétérogènes et douloureuses. Ces moments de soins relationnels où les soins techniques ne sont plus la priorité, doivent être « soignés » et à la hauteur des attentes, besoins et droits du patient en termes d’écoute, de soutien, d’accompagnement et d’attention.
Le cadre réglementaire
La relation de soin renvoie à la Loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé : le droit à l’information, le consentement, le droit au choix et au refus de soins, la personne de confiance ; la Loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, renforcé par la loi n° 2016-87 du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie : les directives anticipées qui permettent de rédiger la volonté du patient de poursuivre, limiter, arrêter ou refuser des traitements ou actes médicaux.
Les concepts
L’accompagnement de la personne en fin de vie
Accompagner la personne en fin de vie, c’est reconnaître et respecter ses droits, son histoire, sa situation sociale, sa culture, sa spiritualité et ses attachements. L’accompagnement est un processus dynamique qui engage différents partenaires dans un projet cohérent au service de la personne, soucieux de son intimité et de ses valeurs propres. Approche globale et pluridisciplinaire, l’accompagnement en institution ou au domicile relève d’initiatives et de procédures adaptées aux attentes et besoins de la personne, ainsi que de ses proches.
La relation d’aide
L’écoute active est adaptée dans un contexte de soins de fin de vie, de deuil ou de déni. Cette compétence relationnelle confère au soignant une capacité à pouvoir capter le malaise du patient, son inquiétude, sa peur, ses angoisses... L’empathie, la congruence et le respect seront les bases de la communication avec le patient.