Retour

Troubles névrotiques et troubles anxieux

🎲 Quiz GRATUIT

📝 Mini-cours GRATUIT

Les troubles névrotiques

Le terme de « névrose » a été mis en évidence en 1769 par William Cullen. Il définit la névrose comme une pathologie du comportement et du ressenti sans aucun trouble organique identifié (« perturbation d’origine nerveuse en l’absence de fièvre ou de lésion décelable »).

  • Définition

La névrose peut être définie comme une maladie mineure de la personnalité. Le sujet est conscient de ses troubles qui le font souffrir. Il n’y a pas d’altération du rapport de la réalité extérieure et du rapport au sentiment d’identité. 

  • Facteurs étiologiques

Les troubles névrotiques tiennent leur origine dans un conflit inconscient. Ils sont dus à plusieurs facteurs :

    • Facteurs neurobiologiques ;
    • Facteurs psychologiques liés à l’histoire du patient ;
    • Facteurs sociologiques liés à l’environnement dans lequel le sujet évolue tels que le milieu familial, socioprofessionnel...
  • Signes cliniques

C’est un état émotionnel désagréable, associé à un sentiment d’inquiétude, qui se manifeste tant sur le plan physique, psychique, que comportemental… Il existe deux principaux syndromes : le syndrome positif et le syndrome négatif :

    • Syndrome positif qui englobe des phénomènes surajoutés et intrus dans le vécu du sujet : l’angoisse qui se définie comme un état d’alerte permanent dans une attente pénible d’un danger imminent mais indéfini. Le sujet vit un sentiment de désarroi et d’insécurité.

    • Syndrome négatif qui signifie une perte de la capacité de la personne.

  • Traitement
    • Médicamenteux à base de psychotropes
    • Accompagnement psychologique.

Les troubles anxieux

Les troubles anxieux, anciennement appelés névroses, constituent l’un des problèmes de santé mentale les plus courants, touchant jusqu'à 20 % de la population générale en France.

  • Définition

L’OMS (Organisation Mondiale de La Santé) définit l’anxiété comme : « le sentiment d’un danger imminent indéterminé s’accompagnant d’un état de malaise, d’agitation, de désarroi, voire d’anéantissement ». C’est l’anxiété qui est le symptôme le plus présent dans les troubles anxieux. 

  • Étiologies

L’anxiété est déclenchée à la suite de différents facteurs de stress ou de facteurs environnementaux. 

  • Formes et symptomatologie

Dans la nosographie actuelle (DSM 5) on trouve 6 troubles anxieux :

    • Le trouble d’anxiété généralisée se manifestant par une inquiétude excessive sous forme d’une triade symptomatique à savoir une symptomatologie physique (asthénie, céphalées et tremblements, hyperactivité neurovégétative à type de hypersudation, palpitation, bouffées de chaleurs…), psychique (soucis excessifs persistants, chroniques et non justifiés, intolérance à l’incertitude, sentiment d’insécurité ou d’attente et comportementale (agitation, insomnie, hypervigilance...) ; 
    • Le trouble panique se caractérise par la survenue récurrente d’attaque de panique (aux moins 2) ou crises d’angoisses répétitives, durant les 4 dernières semaines. Il se manifeste par des attaques de panique c’est-à-dire un état d’anxiété extrêmement intense et de durée brève se manifestant par une triade symptomatique à savoir une symptomatologie psychique (mort imminente, sensation d’être fou...), physique (tachycardie, dyspnée, paresthésies, céphalées, hypersudation... et comportementale (sidération, fuite, violence, agitation, toxicomanie...) ;
    • L’agoraphobie se caractérise par une anxiété liée au fait de se trouver dans des endroits ou des situations où il pourrait être difficile (ou gênant) de s’échapper ou dans lesquelles aucun secours ne pourrait être trouvé en cas de survenue d’une attaque de panique ou des symptômes de type panique (par exemple, la peur d’avoir une attaque subite de vertige ou une crise de diarrhée soudaine) ;
    • La phobie spécifique est une peur marquée et persistante d’objets ou de situations objectivement visibles et circonscrits. L’exposition au stimulus phobogène provoque presque invariablement une réponse anxieuse immédiate comme une attaque de panique situationnelle (zoophobie, phobie de l’environnement naturel, claustrophobie...) ;
    • Le trouble d’anxiété sociale correspond à l’anticipation anxieuse et à l’évitement de certaines situations sociales dans lesquelles le sujet pourrait être observé par autrui ou se conduire de manière humiliante ou embarrassante (situations de performance, d’observation, d’affirmation ou d’interaction). Ceci engendre chez le sujet une grande anxiété, des troubles cognitifs (honte), et des troubles comportementaux (évitement, utilisation d’objet contraphobique...). Il y a deux formes cliniques : limitée ou généralisée ;
    • Le trouble d’anxiété de séparation se manifestant par une peur ou une anxiété à l’idée d’être séparé des personnes avec lesquelles on a un lien affectif profond (Détresse excessive dans les situations de séparation, crainte persistante de la disparition de ces figures d’attachement, comportements d’évitements...). Ce trouble se retrouve majoritairement chez les enfants.

Nomad+, Le pass illimité vers la réussite 🔥

NOMAD EDUCATION

L’app unique pour réussir !