La naissance d’un genre et son Âge d’Or sont fixés a posteriori, en décidant quels films ont fait date. Le processus n’est pas linéaire : si un studio amène une nouveauté, qu’elle plaît au public et que les concurrents reprennent la recette après, cela devient la norme.
Un pays peut tenter d’influencer les choses (ex. : les régimes totalitaires ou, plus positif, l’exception culturelle française qui défend le cinéma d’auteur), mais la plupart du temps les genres sont le reflet de la société qui évolue et sont largement utilisés par tous malgré des variations. Les nouveautés technologiques peuvent relancer un genre en mettant ses spécificités en valeur.
La télévision connaît elle aussi ces classements et problématiques, mais les programmes sont de plus répartis en trois modes : fictif, ludique et authentifiant. La diffusion directe propre au streaming marquera-t-elle la domination définitive des genres « industriels » ou bien ouvrira-t-elle la porte au cinéma indépendant ? L’avenir nous le dira.
