Dès l’Antiquité, les philosophes grecs se sont intéressés à l’esthétique, mais d’autres disciplines ont suivi (ex. : la sociologie), et les études cumulent souvent plusieurs approches et théories à la fois. Malgré des efforts pour rationaliser les critères, il y aura toujours une part de subjectif... L’esthétique n’est donc pas une science, mais doit malgré tout se baser sur des critères rigoureux pour équilibrer conceptuel et ressenti. Le beau n’est pas l’apanage de l’art, mais il le transcende.
La culture d’un pays (et ses médias de masse) peuvent avoir une certaine influence. De même, les neurosciences ont mis en évidence ce qui accroche notre œil et notre oreille. Il est possible de tirer du plaisir à la fois en regardant une œuvre et en l’analysant, sans pour autant être un lettré, mais gare aux clichés !
Le génie en art, don inné, ne doit pas cacher la technique et le travail de l’artiste. De même, le laid n’est pas l’ennemi du beau : en provoquant des affects, il est complémentaire.