Les Pyrénées : une barrière infranchissable
Une chaîne de haute montagne :
- Omniprésence des pentes, souvent fortes ;
- Sommets à plus de 3000 m, présence de glaciers ;
- Étagement de la végétation :
- Étage montagnard (forêt) : jusqu’à 1500 – 1700 m
- Étage alpin (pelouse) : jusqu’à 2800 – 3000 m
- Étage nival
Les marques des glaciations :
- Cirques glaciaires séparés par des crêtes ;
- Nombreux lacs de fond de cirque.
Une frontière « naturelle » très ancienne :
- Frontière franco-espagnole sur la ligne de crête : de pic en pic ;
- Fixée par le Traité de Corbeil (1258) entre royaumes de France et d’Aragon ;
- Frontière Ouest/Est, puis soudainement Sud/Nord ;
- Un seul passage facile : Col du Portillon.
Une organisation traditionnelle guidée par les cours d’eau
Des vallées d’origine glaciaire :
- Vallées à fond plat et rebords escarpés : vallées en U typiquement glaciaires ;
- Lacs de barrage morainique : Génos-Loudenvielle ;
- Succession d’ombilics (Loudenvielle, Bagnères) et de verrous (Cier, Avajan).
Des vallées isolées les unes des autres :
- Vallées orientées Sud / Nord : Pyrénées = plan incliné vers le Nord ;
- Peu de cours d’eau Est / Ouest ;
- Passage d’une vallée à l’autre : col (Peyressourde, Azet).
Des communautés montagnardes pauvres :
- Succession de petits villages, proches les uns des autres ;
- Chaque minuscule village est une commune : isolement durant l’hiver ;
- Communes très peu peuplées (Vielle-Louron 80 hab, Cazaux-Layrisse 60, Lège 40, Sode 20) : rudesse des conditions de vie ;
- Économie traditionnelle basée sur l’élevage, l’étagement (bétail dans la vallée l’hiver, dans les alpages l’été) et l’exploitation de la forêt.