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Espaces d’émigration et espaces d’immigration

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Espaces d’émigration et espaces d’immigration – Partie 1

Les flux migratoires ne sont pas sans conséquences sur les espaces de départ ou les espaces d’arrivée.

Conséquences démographiques :

Le rapport numérique entre population autochtone et allochtone peut être bouleversé dans les espaces d’immigration :

  • Large majorité de population immigrée de fraîche date dans certains pays du Golfe, mais sans possibilité d’installation : ÉAU, Qatar, Koweït.

  • Majorité ou forte minorité allochtone due à des migrations anciennes, d’où affrontements politiques (Fidji, Nouvelle-Calédonie) ou sécession (Singapour).

  • Quasi élimination des populations autochtones par les populations migrantes dans les pays neufs : États-Unis, Canada, Australie, dans une moindre mesure Nouvelle-Zélande.

La structure par âge des populations est également bouleversée :

  • Rajeunissement des régions attractives pour les étudiants et les jeunes actifs : métropoles partout dans le monde.

  • Vieillissement des régions attractives pour les retraités : Floride, Arizona, Côte d’Azur, Portugal…

  • Vieillissement des régions d’émigration des pays développés ou émergents : campagnes d’Europe centrale et de l’Est, campagnes de la Chine intérieure…

  • Manque de jeunes actifs dans les régions d’émigration des pays en développement.

Espaces d’émigration et espaces d’immigration – Partie 2

Conséquences économiques :

Adaptation des économies aux flux sortants ou entrants :

  • Mise en valeur agricole des régions de fronts pionniers.
  • Déprise agricole dans certaines régions d’émigration.
  • Développement d’une économie présentielle dans les régions d’immigration.

Importance des remises dans l’économie des régions d’émigration (30% du PIB au Népal, 20% à Haïti), d’où :

  • mise en place d’infrastructures : écoles, irrigation, routes…
  • développement d’activités commerciales.
  • construction de maisons d’habitation. 

Conséquences sociales :

L’intégration des populations immigrées dépend :

  • de la facilité ou non de s’installer définitivement, d’accession à la nationalité ;
  • du caractère diffus ou concentré de l’implantation géographique (à l’échelle du pays, mais aussi d’une région, d’une ville, d’un quartier) ;
  • de la capacité des systèmes éducatifs à intégrer les enfants et les jeunes ;
  • des possibilités d’emplois et de carrière ;
  • des politiques mises en place par le pays d’accueil : communautarisme, intégration, assimilation.

Les espaces d’émigration restent des espaces de référence pour les migrants, d’autant que, depuis une trentaine d’années, les NTIC permettent de garder des liens plus solides avec eux et que la baisse du prix des avions permet des retours plus fréquents :

  • Maintien des liens familiaux, culturels (langue, religion), économiques.
  • Retour temporaire lors des vacances : confrontation des modèles culturels.
  • Retour définitif pour le mariage, une reconversion professionnelle ou la retraite.

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