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La diaspora chinoise

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La diaspora chinoise – Partie 1

Première diaspora : l’Asie du Sud-Est

Sur 50M de Chinois à travers le monde, 30M sont dans les pays d’Asie du Sud-Est, principal foyer de la diaspora.

  • L’émigration massive date de la seconde moitié du XIXe siècle.
  • 90% des émigrants viennent de 3 provinces du Sud (Fujian, Guangdong et Hainan).
  • Émigration vers les régions minières et de plantations développées par la colonisation.

Les descendants toujours présents, forment des communautés identifiées :

  • Thaïlande 10 M, Malaisie 6 M, Indonésie 4 M, Birmanie 3 M, Viêtnam 3 M, Singapour 2 M, Philippines 2 M. 
  • Communautés souvent accusées de mainmise sur l’économie, la banque, le commerce… D’où discriminations et parfois persécutions.

Pas d’unité linguistique. 

  • Quatre langues principales donnent naissance à des communautés différentes : cantonnais, hakka, hokien et teochew. 
  • Suivant les pays, la communauté principale est différente : Cantonnais plus nombreux au Viêtnam, Teochew majoritaires en Thaïlande.

La diaspora chinoise – Partie 2

Seconde diaspora : horizons lointains

Fin XIXe et tout début du XXe siècle, seconde vague d’émigration.

  • Régions de départ : les mêmes que pour la première vague (Hainan, Guangdong, Fujian).
  • Mêmes communautés linguistiques.

Constellation de communautés très dispersées.

  • « Pays neufs » (États-Unis, Canada, Australie) : besoin de main-d’œuvre pour la construction de voies ferrées transcontinentales, ruées vers l’or.

  • Lois pour stopper cette immigration (1882 aux É-U, 1923 au Canada), mais les « Chinatowns » font désormais partie du paysage urbain.

  • « Travailleurs sous contrat » dans les îles où l’esclavage a été aboli, mais toujours besoin de main-d’œuvre bon marché dans les plantations (sucre principalement) : Tahiti, Antilles françaises, Île Maurice, La Réunion, Hawaï.

La diaspora chinoise – Partie 3

Troisième diaspora : rêves d’Occident

Victoire du communisme en Chine :

  • Réfugiés vers Taïwan (République de Chine) et Hong-Kong après 1949.
  • Durant les années 1990, flux de Hong-Kong vers le Royaume-Uni dans la perspective de la rétrocession à la Chine.

Peur du communisme :

  • Chinois persécutés en Indonésie, en Malaisie, aux Philippines : accusés de soutenir le communisme à partir de 1949.
  • Flux des Philippines (colonie américaine jusqu’à la Seconde Guerre mondiale) vers les États-Unis.

Victoire du communisme en 1975 au Viêtnam, au Laos et au Cambodge. Chinois persécutés (commerçants, patrons…). Exode vers :

  • L’Australie : proximité géographique.
  • Les États-Unis : accueil facilité pour les victimes du communisme.
  • La France, ancienne puissance coloniale : naissance de la Chinatown du 13e arrondissement de Paris.

La diaspora chinoise – Partie 4

Quatrième diaspora : fin XXe – début XXIe siècles

Mêmes destinations que les vagues du XXe siècle.

  • États-Unis, Canada, Australie : pays démocratiques, demandeurs de main-d’œuvre, favorables à l’immigration.
  • Europe : aire d’arrivée plus large, pas seulement France et Grande Bretagne.

Nouveauté : flux en direction de la Russie, Sibérie surtout. Opportunités d’emplois notamment dans les chantiers de construction liés à la modernisation (Tioumen, Irkoutsk, Novossibirsk…) et le commerce.

Principale rupture : la provenance des migrants.

  • Viennent du Nord-Est, surtout de l’ancienne Mandchourie (Liaoning, Jilin et Heilongjiang), secondairement de la région de Beijing.
  • Parlent mandarin, contrairement aux migrants des vagues précédentes.
  • Mais les migrants installés depuis longtemps servent d’intermédiaires pour les nouveaux arrivants.

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