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Migrations et frontières

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Migrations et frontières – Partie 1

Régions frontalières et migrations internationales :

Flux de réfugiés

  • Les régions frontalières avec les pays en conflit sont celles où la densité de réfugiés et de camps est la plus importante, les personnes fuyant leur pays ayant espoir d’y retourner.

  • Des candidats à l’asile peuvent s’entasser dans des camps dans la zone frontalière d’arrivée (îles grecques, Lampedusa).

  • Certains pays ou ensembles de pays (UE) s’efforcent de contrôler les entrées, au besoin en construisant des barrières physiques (Serbie, Hongrie).

  • Certains pays sont chargés par d’autres de « garder » les candidats au statut de réfugié sur leur territoire : Union européenne par le Royaume-Uni (d’où la « jungle de Calais » et ses avatars), Turquie par Union européenne (concentration près des côtes de la Mer Égée).

Flux économiques

  • Construction de murs pour empêcher l’arrivée de migrants : États-Unis / Mexique ; Inde / Bangladesh…

  • Mais apparition de région biculturelles, bilingues : Californie, Texas…

  • Apparition de « régions frontalières d’attente » dans lesquelles les migrants séjournent plusieurs mois en y travaillant afin de pouvoir se payer le passage vers le pays suivant : Maroc, Tunisie, Libye, Turquie…

Migrations et frontières – Partie 2

Régions frontalières et migrations pendulaires :

Les gradients de salaires ou de niveau de vie donnent naissance à des migrations journalières de personnes résidant dans un pays et travaillant dans un autre :

  • Territoires palestiniens / Israël
  • France / Allemagne, Luxembourg, Suisse
  • Mexique / États-Unis 

Des migrations inverses s’observent aux mêmes endroits pour profiter de prix plus bas sur certains produits (essence, tabac, nourriture, loisirs…).

Régions frontalières et migration à l’échelle locale :

Régions frontalières devenant attractives pour des personnes venant s’y installer depuis le pays voisin :

  • Par manque de terrains ou logements disponibles et gradient de prix : la banlieue de Genève s’étend de plus en plus du côté français de la frontière (régions d’Annemasse, Saint Julien en Genevois)
  • Par manque de terres cultivables : installation d’agriculteurs brésiliens dans l’extrême Est du Paraguay.

Régions frontalières attractives pour les habitants du pays :

  • Arrivée de Javanais dans l’archipel des Riau, attirés par les emplois liés aux délocalisations venues de Singapour.
  • Arrivée de Français en Franche Comté ou Haute-Savoie, attirés par les emplois en Suisse.

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